. 507th  PIR .

Parachute Infantry Regiment

 

Création

France

Belgique

Allemagne

Récompenses

Vétérans

Hall of Honor

Roster


Création  

 

Le 507th fut constitué le 24 juin 1942 à partir des listes des unités de réserve de l’armée et activé le 20 juillet 1942 au camp Toccoa en Géorgie à côté de la montagne Currahee. Le Lieutenant Colonel George V. Millett Jr. En était l’instructeur. Ils reçurent aussi une formation de saut au fort Benning dans le secteur « Frying pan » situé à 280km de Toccoa.

<- Lieutenant Colonel George V. Millet Jr.

Alors que le recrutement des 2000 hommes, composés d’officiers et d’hommes du rang, un cycle de 22 semaines est mis en place pour former les nouvelles recrues au combat. L’entraînement et les tests de l’unité se poursuivent alors que le régiment est déplacé en Septembre dans le secteur « Alabama » de l’autre côté de la rivière Chattahoochee. Le régiment est ensuite transféré à Barksdale Field, à Shreveport en Louisiane le 6 mars 1943 pour 12 jours de manœuvres avec la 3rd Army le long de la rivière Sabine. Ensuite, il fut envoyé dans les Sand Hills dans l’Ouest du Nebraska pour un entraînement complémentaire au combat.

Le 23 mars 1943, le 507th PIR doit cohabiter avec des « Troops Carriers » au Camp Alliance dans le Nebraska pour un entraînement conjoint. La rigueur durant l’entraînement est le prix à payer pour façonner le régiment au combat. A la fin de l’été, le régiment est mis sur le terrain sous le regard de 14 observateurs de l’Airborne Command. Le régiment y gagne ses marques mais aussi un séjour dans les Black Hills dans le sud du Dakota en bivouac. Le 23 novembre 1943, le régiment est transféré au Camp Shanks et à Fort Hanilton dans l’état de New York avant d’embarquer sur le HMS Strathnaver et le Libertyship Susan B Anthony direction l’Irlande du Nord. Il est clair pour les hommes qu’ils vont devoir se battre sur le front Européen.

Le 507th PIR fut arrive en Irlande du Nord en décembre 1943. Il fut à ce moment attaché à la 82nd Airborne avec le 508th PIR. En Irlande, l’entraînement reprend mais, il sera limité à 3 mois. En effet, le 11 mars 444, le régiment traverse l’Écosse par chemin de fer et arrive à Tollerton Hall à Nottingham en Angleterre. De nouveau, l’entraînement reprend. A ce moment, le régiment ne connaît rien de l’opération « NEPTUNE ». Le commandant du régiment ne le saura que le 1er avril 44 et les chefs de bataillons le 1er mai. Les équipes de Pathfinders sont transférées par chemin de fer au Camp d’aviation de North William. L’orientation de l’entraînement se précise sans que pour cela, les hommes soient au courant de l’objectif de la mission. Des sauts de nuit par bataillon et ensuite pour le régiment complet furent planifiés mais jamais réalisées en raison de mauvaises conditions météorologiques.

Le 28 mai 44, l’acheminement pour l’opération en Normandie commence. Le 1er bataillon est envoyé vers l’aérodrome de Fulbeck. Le 2ème et le 3ème vers l’aérodrome de Barkston Heath. Les Pathfinders décolleront de North Witham. Là-bas, ils sont cantonnés dans des camps entourés de fils de barbelés. La sécurité est maximale afin de garder au mieux le secret de l’opération. Des maquettes reproduisant les différents objectifs du régiment sont utilisés pour illustrer les briefings. Les exercices pour protéger les zones de saut, se rassembler et se déplacer vers les différents objectifs assignés sont représentés avec beaucoup de rigueur. Durant les derniers jours précédent l’opération « Neptune », les hommes jouent aux cartes, pratiquent certains sports où écrivent à leur famille. Le 5 juin, les conditions météorologiques retardent l’opération de 24 heures. Au crépuscule du 5 juin, le déplacement vers les avions commence. Le 507th PIR est prêt pour l’action. Une minute avant minuit, les C-47 décollent.

 

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D-DAY – Juin 44 – Normandie – France – Opération Neptune

 

Il est 2h30 du matin, le 6 juin 1944, les premières coupoles des parachutes s’ouvrent sur la Normandie. Le 507th PIR effectue son premier saut de combat. Les missions du 507th PIR sont d’aider le 505th PIR à tenir et traverser le Merderet au niveau de la Fière, établir et maintenir le contact avec le 508th PIR du côté du hameau de Renouf et de préparer l’avance à l’Ouest de la Douve. Leur zone de saut est désignée DZ T. Il faudra 117 C-47 pour amener les 2004 paras du 507th PIR sur leur DZ.

1/2 heures plus tôt, sur la DZ T d’Amfreville-Gourbesville, 3 équipes de Pathfinders sont larguées. Elles comprennent 51 paras sous les ordres du Lieutenant John T. Joseph et doivent faire des efforts héroïques pour rassembler et installer leurs équipements de guidage afin d’orienter les C-47 vers la zone de saut. Cependant, d’importante force ennemi estiment le terrain. Après avoir réagi promptement, elles ont déclanché un tir dévastateur sur les Pathfinders. Le feu est si intense que la plupart des Pathfinders sont incapable d’installer leurs balises Eureka et leurs marqueurs directionnels. 35 paras sont tués, blessés ou capturés. 2 balises sont opérationnelles à l’arrivée des appareils, mais aucun marqueur au sol n’a pu être mis en place. Alors que les C-47 traversent le Cotentin dans un épais brouillard, la DCA Allemande ouvre le feu. Ce déchaînement obligera de nombreux appareils à se détourner de leur vol, d’augmenter la vitesse et d’augmenter l’altitude. C’est d’ailleurs pour cette raison que la Compagnie « HQ » du 3ème Bataillon atterrit sur la commune de Graignes, au Sud de Carentan, à plus de 20km de leur DZ ! 

Le 507th PIR fut le régiment de parachutiste le plus mal largué des régiments le 6 juin, les hommes furent largués dans un secteur de plus de 30km. Certain tombèrent dans les marais du Merderet volontairement inondées par les Allemands, ces hommes étant lourdement chargés, ils ne pouvaient nager librement et se noyèrent. D’autre, ont erré dans la campagne Normande jusqu’à ce qu’ils rencontrent d’autres unités a laquelle ils se sont joins. Malgré tout, les missions seront accomplies malgré la dispersion des troupes et les lourdes pertes durant les combats. Certains combattent isolés, d’autres en petits groupes avant d’être blessés ou capturés, voir les 2. D’autres peuvent rejoindre des groupes plus importants et former des groupes de combat, souvent composés d’un mélange d’éléments de différentes unités. Certains groupes submergés par le nombre auront recours à des actions de décrochage ce qui induira les Allemands en erreur. Des groupes plus importants mèneront une action offensive pour prendre et tenir les objectifs malgré les efforts des Allemands à se regrouper. Résultat, l’ensemble des actions individuelles et collectives vont complètement intoxiquer les services de renseignements Allemands qui ne sauront jamais qu’elle force ils ont en face d’eux.

Le groupe du Colonel Georges Van Millett atterrit sur la DZ T. Il est composé de 40 paras et attaque Amfreville par le Sud. La réaction Allemande est-elle qu’elle oblige le groupe à se détourner par l’Ouest puis à prendre position au Sud-Est dans « Les Landes ». Là, il prend contact avec la division. Le Capitaine Allen Taylor récupère un groupe de 250 paras, puis retrouve le Capitaine Paul F. Smith de la Compagnie F, le Capitaine Allen de la Compagnie I et le Capitaine Frank.

A jour J+3, Millett se retrouve à la tête de 425 paras. Il se voit assigner une position défensive, avec mission de la tenir et de la nettoyer. Il envoie des patrouilles de reconnaissance et harcèle l’ennemi, sous le feu constant  de son artillerie, de ses mortiers et de ses armes légères.

Le groupe tiendra 5 jours, au milieu de la 91ème Division Allemande. Mais le 3ème jour leurs sera fatal. Largué à l’Est d’Amfreville, le Lieutenant Colonel Charles J. Timmes commandant le 2ème Bataillon arrive à rassembler 30 paras. Celui-ci peut entendre le son de la bataille vers Amfreville, probablement l’attaque de Millett, et pense que la Compagnie F attaque le village. Il décide de détourner l’attention de l’ennemi en attaquant par l’Est. Mais la supériorité de l’ennemi l’oblige à se replier et force Timmes à prendre une position défensive au Nord-Est au Motey et à mettre en place un périmètre défensif avec dans son dos, la zone inondée du Merderet

<- Lieutenant Colonel Charles J. Timmes         

Timmes n’a pas d’équipement radio pour contacter  l’État-major ou d’autres groupes. Espérant bénéficier d’un renfort de troupe pour prendre Amfreville pendant la clarté du jour, il envoi une patrouille commandée par le Lieutenant Levy en avant-garde à l’Ouest de la chaussée de la Fière à Cauquilly. Ayant atterri dans les eaux inhospitalières du Merderet et ayant recherché à l’Est, la voie de chemin de fer, le Capitaine Floyd B. « Ben » Schwartzwalder de la Compagnie G se déplace avec un groupe de 45 hommes au Sud, le long de la voie ferrée vers le carrefour de la route menant au pont de la Fière. Soucieux de rejoindre son objectif dans le secteur d’Amfreville avant la lumière du jour, il se détache d’une force importante commandée par le Colonel Lindquist, commandant le 508th PIR et marche vers l’Ouest, en direction du manoir de la Fière et du pont. Avec la Compagnie G, le 1st Lieutenant John Marr, le Caporal William Lawton, le T5 Gaspar Escobar et le Private Marion Parletto sont en tête du détachement, composé maintenant d’environ 80 paras. Ils se retrouvent sous un tir violent venant du manoir. Marr tente de contourner le manoir par le Sud, sous le feu d’une mitrailleuse allemande positionnée à l’angle de l’édifice à moins de 20 mètres. Escobar et Lawton  sont blessés aux jambes. La réplique est rapide, grâce au tir de leurs mitraillettes et de grenades, la mitrailleuse et ses servants sont anéantis. Après une courte pause pour aider les blessés, ils progressent autour du pont ou des éléments du 505th PIR et 508th PIR qui on entrepris le nettoyage du manoir. Lindquist demande à Schwartzwalder de se déplacer à 800m sur la chaussée dans un secteur qui semble par l’ennemi. Les soldats Johnnie Ward et James Mattingly sont en avant-garde. Ward est à 75m du pont, Mattingly à 10m, les 2 hommes ignorent que Mattingly est dans la ligne de mire d’une mitrailleuse MG42 dissimulée dans un trou sur le bord de la chaussée. Un Allemand ouvre le feu avec son fusil mais manque Mattingly. Simultanément, sentant un mouvement sur sa droite, Mattingly se retourne et tire, arme à la hanche, abattant son homme, mais vidant son chargeur de 8 cartouches sur ce temps là. Rapidement, il se jette dans un fossé et lance une grenade dans la tranchée. 3 Allemands sévèrement blessés lèvent les bras et derrière Mattingly 5 autres se lèvent d’une autre tranchée pour se rendre. Le para se lève, ramasse son arme vide et les emmènent sur la route. En tout son action ne dura pas plus de 15 secondes.

Schwartzwalder et son groupe, surtout composé de la Compagnie G, arrivent à l’Eglise de Cauquilly à l’Ouest du bout de la chaussée dans au début de l’après-midi. Apprenant par le Lieutenant Levy que Timmes se trouve au Verger, au Nord du Motey, sur la ligne droite allant à Amfreville, Schwartzwalder décide de pousser vers son objectif, lorsqu’une ambulance allemande venant du Sud s’arrête au carrefour. Les portes de celle-ci sont ouvertes et des blessés Allemands et Américains sont visibles. Quelques minutes plus tard, l’artillerie Allemande ouvre le feu sur le carrefour et le bruit du véhicule se fait entendre au Sud-Ouest. Rien n’indique encore l’arrivée de troupe venant vers l’Est. Avec la tombée de la nuit, une force ennemie de la taille d’un régiment arrive pour attaquer la chaussée de la Fière et le pont. Le groupe de Schwartzwalder et de Levy ferment le périmètre de Timmes. Pendant la nuit, les Allemands montent leur première attaque pour déloger les paras tenant l’Est de la Fière.

Du côté de la rive Est, le Lieutenant Colonel Edwin Ostberg commandant le 1er Bataillon ont rassemblés 150 Paras auprès du Brigadier General Jim Gavin et État-major de la Force A. Gavin donne l’ordre de se déplacer au Sud et de tenir le pont de la Fière. Alors qu’ils se trouvent au carrefour de la route et de la voie de chemin de fer où se trouvait Schwartzwalder plus tôt, ils reçoivent un rapport d’une reconnaissance leur annonçant que le pont est sous le feu ennemi. Gavin donne l’ordre alors à Maloney de prendre des paras et de traverser la rivière près de Chef-du-Pont et d’attirer le feu ennemi sur lui. Maloney part avec 150 paras. Juste après son départ, Gavin apprend que Chef-du-Pont est tenu par l’ennemi. Gavin envoie Ostberg et le Capitaine Roy Creek Commandant la Compagnie E, directement à Chef-du-Pont avec 75 paras. Ostberg rejoint Maloney, ensemble ils combattront 2heures avant de prendre le village. Malheureusement, durant le combat, Ostberg est gravement blessé, Maloney transmet le commandement au Capitaine Creek ainsi que tous les hommes du 507th qu’il a avec lui. Ils finissent par atteindre le côté Est du pont mais ne peuvent le traverser en raison des tirs ennemi. A 17h00, Maloney est rappelé à la Fière avec toutes ses troupes valides. Il laisse Creek avec 34 paras. Malheureusement pour lui, le tir Allemand est mortellement précis. Sur 34 paras, il en a déjà perdu 14, quand il reçoit un message lui demandant de tenir coûte que coûte. Ce qu'il ne peut pas faire vu qu'il ne tient pas le pont. Un malheur n'arrivant jamais seul, un observateur lui annonce qu'une compagnie Allemande se rapproche par son côté gauche. Il demande à la division de lui amener des renforts. Par miracle, à ce moment des C-47 passe et largue des containers d'armes et de munitions. 1/2 heures plus tard, c'est une centaine d'homme avec un canon de 57mm qui le rejoigne. Il prend position avec 10 hommes à l'Ouest. Cette petite force finira par être relevé par des éléments de la 4th Infantry Division. Grâce à lui, l'ennemi ne peut renforcer ses positions à la Fière.

Du côté du Lieutenant Colonel Charles J. Timmes, au deuxième jour du débarquement, il doit reprendre contact avec les forces de l'autre côté du Merderet. Il donne l'ordre au 1st Lieutenant John Marr accompagné du Private Norman Carter, de partir à la rencontre du QG de la 82nd Airborne. Sur place, il est décidé d'envoyer un Bataillon du 325th GIR à l'Ouest de la Fière, de nuit pour prendre Cauquigny. Carter est chargé de prévenir Timmes pendant que Marr guide les hommes du 325th GIR. Malheureusement l'attaque de nuit sera un échec complet, les Gliders seront très sévèrement malmenés par l'ennemi. La 90th Infantry Division attend que la pont de la Fière soit prit pour commencer à attaquer à l'Ouest. L'échec de la nuit signifie que l'approche de Cauquigny sur la Chaussée doit se faire par l'Est. Un autre Bataillon de Glider est appelé pour faire le travail. Le Général Gavin craint que toute hésitation ou perte de temps ne compromette la victoire. Il prévient Maloney d'être prêt à son signal pour lancer l'attaque. Il devra traverser 800m de chaussée à découvert. Maloney dispose de 3 Compagnies du 507th PIR pour accomplir sa mission. Elles sont commandées par les Capitaines Robert D. Rae, Morgan Brakonecke et Roy Creek. Rae prendra la tête, suivi par Brakonecke, si besoin. La chaussée est un véritable enfer, les bruits d'explosion, de fumée, la 325th se mettent position. Au moment de l'assaut, seul une faible partie des hommes partent à l'assaut. Au bout de quelques minutes, la colonne de blessés qui se retire est égal au nombre d'homme qui monte à l'assaut.

<- Capitaine Robert D Rae             Capitaine Roy Creek->

Gavin, Maloney et Rae attendent des signes de faiblesses afin d'envoyer la Compagnie de 90 hommes de Rae. A un moment, un tank Sherman, partit avec la section de tête, saute sur une mine et s'encastre dans un panzer bloquant le passage de la chaussée. A ce moment Gavin donne l'ordre à Rae de lancer l'assaut. Maloney étourdi par le bruis exhorte ses hommes à le suivre. Grâce à leur talent de meneur et à leur courage, le Capitaine Rae et le Lieutenant Dave Irwin et ses subordonnés, inspirent les Gliders comme les parachutistes. Cauquigny est repris aux Allemands. L'attaque est lancé jusqu'au Motey, le Lieutenant Stanley Ardziejewski commande une section pour aller prendre contact avec les paras de Timmes. La Compagnie de Rae, combat également jusqu'au Motey où elle s'arrêtera pour la nuit. Le 10 juin a l'aube, la 90th Infantry Division traverse les positions de Rae. De son côté, le Colonel Georges Van Millett tente également de rejoindre les forces de Timmes, il traverse une route au Nord d'Amfreville qui passe près d'une concentration Allemande. Après de dur combat, il se retrouve prisonnier ainsi que la moitié de son groupe. Le reste de son groupe, mené par le Capitaine Paul F. Smith se replie et fini par rejoindre Timmes avec le régiment à l'Est de la Fière pour se reposer et se réorganiser. Environs 180 paras se retranchent à Graignes. Des défenses sont creusés, des postes et des positions de défense sont placés. L’unique pont à l’entrée de la ville est miné. Les villageois aident les paras. Le 10 juin, ils durent faire sauter le pont. Le 11 juin, les Allemands donnent l’assaut. Ils sont estimés à 2000 hommes. Ils sont soutenus par l’artillerie. Les paras reculent. Les tirs sont si intenses qu’à minuit les munitions sont épuisées. Les Allemands pénètrent les défenses, un repli organisé n’est plus possible. Des petits groupes s’enfuient pour rejoindre les lignes américaines. Lorsque le chef du Bataillon, le Major Johnson est tué, le commandement revient au Capitaine Leroy D. Brummit. Au village, les Allemands regroupent les prisonniers. Les blessés ainsi que le docteur, le Capitaine Sophian seront fusillés dans un champ.

Dans le village, 4 civils dont le prêtre seront passés par les armes.

Après 3 jours de repos, le 507th PIR relève la 90th Division et continue l’attaque vers St Sauveur-le-Vicomte. Le 14 juin, le Capitaine Brummit ainsi que les survivants de Graignes rejoignent le Régiment. Le 3ème Bataillon est envoyé à Renouf qui est sous le eu quasi constant de l’artillerie Allemande. Les 1er et 2ème Bataillon sont quand à eux séparés par les tirs ennemis. Ils se dirigent vers le Sud Est de la Bonneville. Là, ils s’installent sous le feu ennemi. Le l’en demain, ils n’arrivent à gagner que 1000 mètres de terrain. A 18h00, des éléments du 505th PIR attaquant St Sauveur-le-Vicomte passe par leurs lignes.

Ce jour là également, après avoir vérifier que le Colonel Millet fut bien capturé, le Général Ridgway donna l’ordre au Colonel Edson Raff de prendre le commandement du 507th. Raff est un vétéran du 509th PIR. Il reçut l’ordre alors qu’il était occupé à combattre à Les Forges. Le 507th eu comme surnom de « Raff’s Ruffians » (les Brutes de Raff) pour leur manière de combattre.

<-Colonel Edson Raff 

Dans la nuit du 16 juin, le régiment se déplace au Sud Est pour relever le 508th PIR et établir une ligne de défense partant de Franquetot puis Coigny et Baupte. Ce secteur à priori calme ne le restera pas longtemps. Les Allemands bombarderont les positions jour et nuit. Des patrouilles sont fréquemment envoyées pour tester les défenses Allemandes. Le 1er Bataillon du Major Ben Pearson prend Videfontaine et reçoit l’ordre de tenir jusqu’au 4 juillet.

Le 20 juin, le reste du régiment traverse les lignes du 508th PIR. Le 25 juin, ils sont relevés par la 90th Division. Dans le secteur de Videfontaine, le tir ennemi continue d’infliger de lourde perte. Des obus tombent sur le poste de commandement du 3ème Bataillon tuant le Lieutenant Wagner et blessant le Major John T. Davis.

Au 27ème jour du débarquement, la 1st ARMY lance son offensive dans le Cotentin. La 82nd Airborne et le 507th PIR se trouvent en pointe de l’attaque, excepté le 2ème Bataillon qui se trouve en réserve. Ce Bataillon se déplace pour prendre Blanchelande. Ensuite, sous les ordres du Général Gavin, le 507th se détourne au Sud pour prendre le centre de la Crête de la Poterie. En bas de la Crête, le Lieutenant Colonel Charles J. Timmes avec son Bataillon de 200 paras cherche un passage.

Il finit par en trouver un le 5 juillet. Il se réorganise et mène son Bataillon sur le versant de la Crête. Malheureusement, des tirs d’artillerie les bloqueront pour plusieurs jours. Dans cette matinée du 5, Timmes découvre que l’ennemi tente d’infiltrer ses flancs. Il averti le Général Gavin, en lui demandant de répartir les défenses. Des ordres furent envoyés au Colonel Maloney du 3ème Bataillon qui grimpe le côté Est de la Crête. Il y arrive à minuit, mais les défenses allemandes sont solides. Les paras de Compagnies G et I sont collés au sol pour éviter les tirs rasants des Allemands. Ils sont obligés de se déplacer pour éviter les grenades. La défense Allemande ne fléchit pas. Maloney prend la décision d’envoyer la Compagnie G du Capitaine Schwartzalder vers la base Sud de la Colline. Il emmène le reste du Bataillon au Nord, derrière les positions Allemandes. Le 6juillet, les deux forces se rejoignent. Mais entre son Bataillon et celui de Timmes, subsiste une brèche importante. Le 7 juillet, le Colonel Edson Raff donne l'ordre au 1er Bataillon de passer à travers le secteur du 325th GIR et de prendre position entre les 2 bataillons. Maloney et le Major Paerson se déplace pour reconnaître les positions du 1er Bataillon. Mais les Allemands ouvrent le feu. Les deux commandants sont touchés. Maloney, gravement blessé sera évacué. Pendant la nuit, les 3 bataillons répartissent leurs compagnies et établissent une ligne de défense le long de la route de la Haye du Puit. Le 507th PIR reste à la Poterie jusqu'au 11 juillet. A cette date, il est transféré sur les plages pour être renvoyé en Angleterre. Le régiment comptait 2004 parachutistes. Seul la moitié est encore valide. Le régiment combattit 36 jours. Il subit 938 pertes, tués, blessés ou disparus. Au mois d’août 44, le Général Matthew Ridgway, commandant la 82nd Airborne fut promu et prit le commandement du XVIII Corps Aéroporté nouvellement formé qui se compose des 82nd , 101st et 17th Airborne. Depuis que la 17th aéroportée s’entraînait en Angleterre, il parut évident qu’il lui fallait un nouveau régiment de parachutiste. Le 507th lui fut assigné de façon permanente. La 17th Aéroportée sous les ordres du Général Miley ne participa pas à l’opération Market Garden. Elle fut tenue en arrière comme unité de réserve. Le 507th PIR fut envoyé à Barton Stacy dans le Sud de l'Angleterre. L'entraînement reprend avec l'espoir de pouvoir fêter Noël dans le camps. Mais les Allemands vont en décider autrement.

 

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Belgique – décembre 1944 – opération Battle of the Bulge

 

Le 16 décembre 1944, les Allemands lancèrent une offensive par les Ardennes Belge surprenants les Alliés. Le VIII Corps sous les ordres du Général Troy Middleton eu désespérément besoin de renfort. Les 82nd et 101st Airborne récemment désengagé de Hollande étaient en repos en France. La 17th Airborne était toujours en Angleterre, au camp Wiltshire and Surrey, en formation. Le QG du XVIII Corps voyageait entre Epernay, en France et Ogbourne St George, en Angleterre. Les premiers succès de l’offensive Allemande décida le Général Eisenhower commandent suprême de rattacher le XVIII  au 12ème Groupe d’Armée. Les 82nd et 101st Airborne furent envoyés par camion en Belgique dans les Ardennes qui était le secteur de la 1st US Army. La 17th Airborne resta en Angleterre, ce n’est que plus tard qu’elle quitta le pays pour se battre avec la 3rd US Army. Du 23 au 25 décembre, des éléments de la division ont atterrit à Reims en France.

Le 507th PIR attend son départ sur un petit camp d'aviation dans le secteur de Mourmelon. Il assura la défense près de la Meuse entre Givet et Nousem. Certaine patrouille découvrit des hommes de la force spéciale du légendaire Otto Skorzeny. Le 2 janvier, le 507th est envoyé dans le secteur de Bastogne, près de Chenet. Le régiment fut maintenu comme unité de réserve durant les trois jours qui suivirent en prévision d’une contre attaque Allemande. Malgré l'absence de combat, les hommes durent lutté contre le froid et l'humidité. Il faut dire qu'ils n'étaient pas équipés pour ce genre de climat!

Cependant, une fois que la 17th Airborne eut fini de nettoyer le secteur occidental de Bastogne, le 507th PIR fut envoyé à l’attaque à travers le Luxembourg pour prendre une position défensive le long de l'Our. Les Allemands étaient passés maître dans l'art de placer des pièges et des mines. Beaucoup de paras s'en aperçurent douloureusement durant leurs avancent. Le Major Roy Creek devra être hospitalisé à Limerle mais sera de retour. Il est remplacé par le Major Allen Taylor.

Dans le secteur de l'Our, le Lieutenant Colonel Ben Paerson sera grièvement blessé suit à une mine qui explosa sous sa Jeep Le commandement du 1er Bataillon passera au main du Major Paul F Smith. Au Nord de leur secteur, les hommes du 507th aperçoivent les Allemands franchirent la rivière et préparer une ligne de défense avec de nombreux bunkers. Fin janvier, la fonte des neiges provoquent la crue de la Our favorisant la position de défense des Allemands. Ils ont d'ailleurs détruit le pont. Mais un petit pont pédestre échappa à la destruction. Le Lieutenant Trapp accompagné de 4 hommes traversent la rivière, tue un Allemand et se replie. Début du mois de février, les bataillons sont en rotation. A ce moment, les Allemands ouvrent le feu. Un échange de tirs débute alors. Le 2ème Bataillon reçoit l'ordre pour établir une tête de pont à l'Est de la rivière. Les Compagnies E et F traversent la rivière à bord de canots avec beaucoup de difficultés. Mais de l'autre côté. Les hommes découvrent un terrain miné. Le 2ème Bataillon sera relevé le 9 février par le 3ème Bataillon. Il repousse une attaque de l'infanterie ennemie. Le 10 février 1945, le 507th PIR est relevé par la 6th Armored Division et envoyé en repos à son camp de base à Chalons-sur-Marne en France. Durant cette campagne des Ardennes, qui a duré 45 jours, le 507th perdit 741 hommes, tués, blessés et disparus.

 

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Allemagne – mars 1945 – Opération Varsity

 

Au début du mois de février 1945, la progression des combats pu déterminer où et quand la 2nd Britich Army serait prête à forcer le passage du Rhin.

Il fut décidé que ce passage correspondrait à une attaque aéroportée par le XVIII Corps Aéroporté. Le 507th PIR stationne à Châlons-sur-Marne. Les hommes se doutent qu'ils vont bientôt faire partie de l'avant garde qui va pénétrer en Allemagne. En attendant, le régiment passe son temps à se rééquiper avant de reprendre l'entraînement. Des nouvelles recrues arrivent. Des largages le long de la Marne sont effectués pour simuler un saut sur le Rhin. Le secteur choisi  pour l’assaut était à proximité du Wesel, au nord de la Ruhr. L’opération ayant pour nom Varsity se déroula le 24 mars 1945. Elle fut la dernière opération aéroportée de la seconde guerre mondiale. La tâche est revenue à la 17th Airborne avec la 507th qui sauta près de la forêt de Diersfordter à 5km au nord-ouest de Wesel. Pour l'opération, le 507th est transformé en RCT (Regimental Combat Team) avec le 464th PFAB et le 155th AAAB. Sa mission est de tenir ses objectifs, d'aider à traversée la 15th Infantry Division et, quand l'unité d'assaut aura rejoint, de se rassembler à l'Est des bois de la forêt de Diersfordter. L'assaut se fera le 24 mars à 10h00. Le régiment doit rejoindre les terrains d'aviation. Ils sont deux, situés pour le premier à Chartres (A-40) et le second à Reims (A-79). Les paras étudient des cartes et des photos du secteur. Ils doivent apprendre les détails du terrain, de leur mission, de la mission du régiment et de la mission d'ensemble.

Le jour J est une belle journée. Les 136 C-47 se dirigent vers la DZ W, ils sont divisés en trois vagues. Les 3 premiers C-47 transportant le QG décollent de l'aérodrome de Chartres. Ces 3 appareils transportent notamment le Major Paul F. Smith commandant le 1er Bataillon vont rejoindre les 41 autres transportant tout son bataillon. Celui-ci doit être mis en réserve au Nord de la DZ dès son atterrissage. La seconde vague de C-47, comprend 45 appareils transportant le 2ème Bataillon du Colonel Timmes et décollant de l'aérodrome de Reims. Leur mission, prendre et tenir les positions à l'Ouest de la DZ et aider les forces Britannique à traverser le fleuve.

La troisième vague comprend 45 C-47 transportant le 3ème Bataillon du Major Taylor. Ils décollent également de Reims. Ils ont pour mission de tenir les hauteurs au Nord Ouest de la DZ. Quand les C-47 passe au dessus des lignes Allemande, la flak ouvre le feu. Les premiers paras à sauter le font d'appareils en flammes.

La DZ W devait être balisé par les Pathfinders. Cette mission sera annulé suite au fuite du secret des plans d'invasions.

Les appareils mettront 2h33 pour atteindre la DZ W. A 9h50, la lumière verte indiquant le saut s'allume. Le 1er para a touché le sol est le Colonel Edson Raff. Entre lui et le dernier para s'écoulent 2h18. Le premier bataillon combat les positions d'artilleries allemandes. Ils parviennent à renverser le cours du combat. Sur la DZ W, le 2ème et 3ème Bataillon ainsi que le 463th PFAB subissent un intense tir d'armes ennemies. Plusieurs para perdent la vie alors qu'ils ne sont pas encore au contact du sol. Durant ces combats un homme se distingue, le Pfc George J. Peter, il y gagna sa Medal of Honor. Peter et un groupe de 10 soldats atterrirent dans un domaine près de Fluren. Arrosé par des tirs de mitrailleuses, les soldats se sont couchés. Peter, armé seulement de son fusil et de quelques grenades se chargea de faire taire ce nid de mitrailleuse allemande. Il fut blessé plusieurs fois et saigna abondamment mais il réussit à ramper à moins de 50mètres  du nid. Il lança deux grenades qui détruisirent le fortin tuant les servants de la mitrailleuse.

Comme il est largué dans le mauvais secteur, le 1er Bataillon commence à combattre en 3 groupes. Le 1er groupe est commandé par le Colonel Raff en personne. Il capture un grand nombre d'allemand dans le secteur de Diersfordt. Le 2ème, composé de 150 paras est commandé par les Capitaines Harvey de la Compagnie HQ, Marr de la Compagnie B et Joseph de la Compagnie C. Ils se dirigent vers le Nord. Ils découvrent des positions d'artillerie. Ils s’orientent au Sud Est et vers 11h se retrouvent au château de Diersfordt où ils rejoignent le Colonel Raff. Le 3ème groupe est composé de 200 paras sous les ordres du Major Smith. Son groupe réduira au silence quelques position ennemies bien enterrés, lorsqu'ils sont attaqués par des Panzers. Ils détruisent 2 Panzers IV avec leurs canons de 57mm sans recul. Le Colonel Raff à 90% de ses effectifs du 1er Bataillon. Il maintient l'attaque sur le Château de Diersfordt. A ce moment là, arrive le 3èeme Bataillon. Raff change les plans pour revenir au principe de départ. Le 1er Bataillon sera envoyé au Sud Est comme élément de réserve. Excepté la Compagnie A qui sera la base de la manoeuvre pour l'attaque sur le château qui revient au 3ème Bataillon. Du côté du 2ème Bataillon, la situation n'est pas joyeuse. Il doit se battre pour quitter la zone de saut, détruire un par un les points de défenses ennemis. Les bois au Sud Est de Diersfordt sont atteints. A 14h34, le 24 mars la Compagnie F prend contact avec les forces Britanniques qui ont traversé la rivière. Le 464th PFAB qui suivait le Bataillon ouvre le feu sur les positions ennemies situés sur la DZ. 10 des 12 Howitzer peuvent appuyer le 507th en moins de 3 heures. Du côté du château, la dernière position ennemie s'est retranchée à l'intérieur. Le 3ème Bataillon combat pièces par pièces. Chaqu'une doit être prise. Dans l'après-midi, la Compagnie G donne l'assaut à une tourelle où s'est retranché des officiers. A la fin de la journée, le drapeau US flotte au dessus de l'Allemagne. 500 prisonniers furent capturés ainsi que 5 Panzers et du matériels. En moins de 6h00, le régiment fit plus de 1000 prisonniers, captura et détruisit plusieurs batteries, des canons et des véhicules.

Le 25 mars, le 3ème Bataillon est mis en réserve. Le 1er et 2ème Bataillon s'attacha à nettoyer les dernières poches de résistance. A l'Est, les lignes de front successive sont baptisée de grande ville Alliée comme LONDON, NEW YORK, PARIS, BOSTON, etc...

Le 507th est placé sur la ligne LONDON. L'ordre est donné à la 2nd Britich Army et à la 9th US Army d'attaquer à l'Est. Entre les deux armées, la 30th Infantry Division et la 17th Airborne. Le 26 mars à 9h03, le 507th avance sur la ligne NEW YORK. Le 1er et 2ème Bataillon sont en tête. Si au départ la résistance n’est que sporadique, elle se transforme pour devenir un repli retardateur. Très vite, l’avance prend du retard. Mais malgré tout, l’avance US est inéluctable.

Le 507th PIR avance sur les villes de Pedbemberg, Schermbeck et Wulfen, le Bataillon de réserve arrive sur la ligne de front pour maintenir l’avance.

Le 27 mars, le Major General William M. Miley, commandant la 17th Airborne donne l’ordre de continuer d'avancer, d’accélérer le pas et de contourner les points de résistance. La 6th Brigade Britannique, avec le 513th RCT traversent les lignes du 507th PIR pour continuer cette tactique de poursuite. L’avance est tel qu’il est de plus en plus difficile pour les chefs de régiments de suivre la progression de leurs unités. Le Colonel Raff monte en première ligne pour voir le Capitaine Stephens de la Compagnie H. Il doit lui rendre compte de la position d’un canon ennemi. Il sera victime de tirs d’obus, heureusement sans aucune gravité. Mais il ne rencontrera pas Stephens. Le 29 mars, alors que le 507th à progressé de 40km en 4 jours, le 507th RCT est détaché de la 17th Airborne pour être attaché au XIX Corps. Il est envoyé à Haltern pour relever la Brigade Blindé de la Garde. Là-bas, le RCT doit faire face à des contre-attaques venant du Sud, trouver et détruire les poches de résistances rechercher les installations ennemies dans la ville.

Le 2 avril, c’est la prise de Munster. Le 507th RCT y est envoyé pour y effectuer le même travail à l’arrière de la 17th Airborne. Le 4 avril, le 507th se rassemble à nouveau. Après 12 jours et 75 km parcourus, en combattant chaque jour depuis qu’ils ont touché le sol Allemand, le 5 avril, le 507th RCT est à nouveau envoyé au front. 350.000 Allemands sont enfermés dans la poche de la Ruhr. Le 6 avril, au petit matin, les hommes du 1er et 3ème bataillons relèvent les hommes des 315th Infantry Regiment et 1er Bataillon du 314th Infantry Regiment de la 79th Infantry Division, le long d’un canal situé sur les hauteurs de Bottrop. Le 507th RCT doit protéger 4 usines dans ce secteur. Le couvre-feu est instauré et des unités de polices sont formées. Ce moment de calme est utilisé pour revoir l’équipement et pour se reposer. Malgré tout, les combats restent présents. L’ennemi à encore des snipers. Il tir aussi des obus. Les paras positionnés le long du canal donne fréquemment l’assaut sur la rive opposé.

Le 7 avril, à 3h00, la 79th ID attaque au Sud, traverse le Canal. Le 507th sert de « leurre » pour attirer le feu ennemi. Durant cette action, le 3ème Bataillon établi une tête de pont sur le côté droit du secteur du 507th. Le 8 avril, le 2ème Bataillon traverse le canal, capturant 38 soldats allemands. Le 3ème Bataillon suspend son avance sous le feu d’une contre attaque ennemie. Le 1er Bataillon retourne en position de réserve. Le 9 avril, au matin, le 1er Bataillon repart à l’assaut. La Compagnie C progresse sous un intense tir de barrage Allemand. Le 10 avril, le rythme des opérations ralentit tandis que les Allemands commencent à se rendre au Sud et à l’Ouest. Ils laissent des villes sans défenses. Le 507th se rassemble au Sud du Canal Herne du Rhin. A 14h30, 2 patrouilles en Jeep entrent dans Essen la maison mère des Acier Krupps. Le l’en demain, à 2h30, les 3 Bataillons sont assignés au secteur d’Essen. A 7h00, ils sont envoyés à l’Ouest de la Ruhr.

Le 12 avril, l’ordre est donné d’attaquer Duisburg. Tout de suite après, l’ordre est annulé. Mais trop tard, 2 patrouilles composées de 2 jeeps prennent les hauteurs de la ville. Ils reviennent sain et sauf avec un capitaine Médecin Allemand. Le Capitaine annonce que la garnison désire se rendre. La reddition se fera à 15h00 au Lieutenant Bennet du 2ème Bataillon. A minuit, la Compagnie B se répand dans la ville. A 6h30 le l’en demain, les Allemands sont désarmés et la ville sous le contrôle des MP’s. Ensuite, le 507th sera envoyé le long de a Ruhr eu Sud d’Essen entre Kettwig et Dalhauser. Les Allemands concentrent leurs tirs sur la tête de pont. A Werden, où se trouve le 2ème Bataillon, entre le 14 et 13 avril, les Allemands concentrent leurs attaques. Ils seront systématiquement repoussés.

Le 16 avril, la Compagnie F sous les ordres du Lieutenant Danes fait mouvement pour rejoindre une Task Force du 13th Régiment de blindé. A 8h45, ce sera les derniers jours de combat du 507th. Il prend contact avec le 13th Infantry Regiment de la 8th Infantry Division. La fin de la guerre approchant, le 507th garda un rôle important. Durant les 8 semaines qui suivirent la fin de la guerre, il mit en place un gouvernement militaire pour plus d'1 million d'Allemand, dans le secteur d'Essen. Mais, il dut aussi s’occuper de la sécurité de plus de 250.000 réfugiés.

Le Colonel Raff devint commandant de la zone, le Lieutenant Colonel William A. Kuhn commandant adjoint du régiment et le Lieutenant Colonel Morgan A. Brackonecke, administrateur du camp. Chaque Bataillon s'occupaient d'un secteur. Le travail le plus dure fut de s'occuper des réfugiés de tout les pays. La plupart étaient des travailleurs réquisitionnés pour les usines et les industries Allemandes. Le 15 septembre 1945, le 507th PIR est renvoyé aux Etats-Unis. Le Régiment fut désactivé au Camp Miles Standish. Le Régiment passa 21 mois outre-mer. Il participa à 4 Campagnes et 2 Sauts de combat.

 

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Récompenses & décorations

 

United States :

1 Presidential Distinguished Unit Citations pour les opérations en Normandie

France :

Croix de guerre avec palme pour l’opération en Normandie - Sainte-Mère-Eglise.

Croix de guerre avec palme pour l’opération en Normandie - Cotentin.

Croix de guerre avec fourragère.

 

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Ballard John K.

Geoffrion Earl J.

Huebner Howard R.

Lemieux Girard F.

Neiman E Leslie

Smith Paul F.

Unger Guinn E.

 

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Hall of Honor

 

Ahlgrim Robert W.

Ahlquist Harold K.

Amyx Oval G.

Anderson Edwin

Ball Glenn

Barnes Billy J.

Belden William N.

Bergendhal John R.

Bigham Felix S.

Brown Lawrence H.jr

Busiek Kurt Dwight

Butler Lawrence L.

Cannon Edward N.

Casas Jesus

Choquette Walter L.

Coates Charles H.

Coffin Alfred B.

Crooks Claude V.

Davis John T.

Fiore Vincenzo V.

Francis Louis Jr

Fullom Robert F.

Grass Leo L.

Janik Stanislaw M.

Karafotis Frank G.

Kelly Michael E.

Kinney Benjamin I.

Koser Alfred R.

Kriebel Howard M.

LaChance Harry E.

Letourneau Eugene R.

Long Houston H.

Marcus Daniel

Mote Gail B.

Moumousis Nicolas F.

Olinik John

Peckham John L.

Ponder John L.

Rogers Vernon W.

Schliemann Max E

Sheridan Joseph E.

Speer Ralph A.

Stout Charles G.

Taylor Billy J.

Vigil Ramon B.

Wayne Albert H.

 

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