. 505TH PIR . PARACHUTE Infantry Regiment |
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Le 505th
PIR fut créé le 6 juillet 1942 au fort Benning en Géorgie.
Il fut commandé au départ par un jeune lieutenant-colonel
sortant de West Point, James M Gavin. Anciennement sous les ordres du Général
Lee, le Lt Col. Gavin a écrit une brochure s’intitulant «Instructional
Pamphlet for Airborne Operations”. Ce sont des théories et des observations
sur des opérations aéroportées. Elles seraient pour la première fois mises à
l’essai.
Contrairement aux deux ou trois régiment qui
furent créés avant le 505th en étoffant ou en divisant des bataillons
existants, le 505th partit de rien. Parmi le personnel qui y fut muté
initialement se trouvait un large cadre d'officiers et de sous-officiers
provenant de l'Airborne Command. Un autre groupe provenait du 503rd
récemment formé, d'autres du 502nd ou du 504th PIR. La plupart
restèrent au 505th et devinrent l'épine dorsale du régiment. Mais la
grande majorité des hommes et des officiers provenaient directement de l'école
de parachutisme de Fort Benning. Dès que les promotions étaient
brevetées, elles étaient envoyées en masse. A tel point que quand le Régiment
fut envoyé en Alabama, le 1er octobre 1942, il était prêt d'atteindre
son effectif normal pour un régiment.
<- Colonel James Gavin (ici avec son uniforme de
Général)
L'entraînement commença
directement, quand les premiers hommes arrivèrent dans
L'entraînement comprenait des sauts
fréquents, la plupart de nuit, et chaque saut était suivi d'un exercice
tactique pour améliorer les capacités de se rassembler et de se déplacer.
Le 29 octobre 1942, le
régiment adopta l'ovale bleu bordé de rouge. Fin janvier 1943, le régiment est
au complet. Plusieurs changements s'opéra à cette époque. Le Lt.Col. Gavin
fut promu Colonel. Le Lt.Col. Herbert F Batcheller succède au Col.
Haugen comme commandant en second du régiment. Les Capt. Gray et Edward
C Krauses sont promus Major et prennent respectivement le commandement des
2ème et 3ème bataillon.
Le 8 février, le régiment
se déplace au Camp Hoffman, rebaptisé Camp Mackall, en Caroline
du Nord pour y suivre un entraînement tactique. Le 12 février, il est
envoyé au Fort Bragg pour être incorporé à la 82nd Airborne.
Ce fut le dernier des trois régiments attribué à l'époque de façon permanente.
Le régiment allait apprendre à manoeuvré au sein d'une division.
Le 30 mars, le 505th PIR effectua le
tout premier saut de tout un régiment dans l'histoire de l'Armée Américaine. Il
fut largué sur Fort Jackson près de Camden en Caroline du Sud.
Devant un parterre de personnalité dont le Premier Ministre Britannique,
Winston Churchill.
La 82nd Airborne fut choisie comme
division pour allez combattre outre atlantique.
Le 17 avril, les premières
troupes quittèrent Fort Bragg pour Camp Edwards dans le Massachusetts
suivi du reste du régiment le 20 avril. Arrivé au Camp le 21 avril, le régiment
passa une semaine d'inspection, d'injection de vaccins, de conférences sur la
sécurité et sur l'hygiène.
Le 28 avril au matin, le
régiment repartit en train et dans l'après-midi se trouvait auprès de l'USS
Monterey ancré à Staten Island, New York. Au petit matin du 29
avril 1943, des remorqueurs halèrent le Monterey du quai et le navire longea
les plages du New Jersey pour rejoindre le convoi. Le 505th était
en route pour la guerre.
<- Lt. Col. Herbert Batcheller
Le 10 mai 1943 apparurent
les côte puis les bâtiments de Casablanca au Maroc Français. Les
hommes furent conduits dans un camp de transit. Après deux nuits passées dans
ce camp, le régiment entrepris le 12 mai, un voyage de plusieurs jours vers sa
première garnison permanente outre-mer, Oujda, dans le Maroc Français.
La plupart firent le voyage en train dans les fameux wagons français 40 & 8
(40 hommes - 8 chevaux)
Oujda, une bourgade arabe sale, à quelques kilomètre de
Beaucoup pensèrent qu'à Oujda, l'entraînement
était terminé, mais non, il reprit et en pire. Des exercices avaient lieu 12h
par jour et d'avantage et comme la température atteignait souvent les
45°, ils se déroulaient essentiellement
Les 3 juin, face à un par
terre de personnalité politique et militaire, les 3ème bataillons du 505th
et du 504th avec quelques unités supplémentaires sauteraient et
s'emparaient du champ d'aviation. Malheureusement, comme le moment du saut
approchait, un vent au sol d'environs
Le terrain dur et
rocailleux entourant Oujda était une zone d'atterrissage peu favorable
même en l'absence de vent. Ils furent réduits au minimum. Mais tout les hommes
en effectuèrent au moins un ou deux. Des sauts expérimentaux furent aussi
tentés. Des hommes transportant du matériel lourd furent parachutés. Des
mitrailleuses complètement montées, des mortiers de 60mm, des radios ou autres.
Mais, il y eu tellement d'accident que les équipements lourds furent emballés dans
des containers de parachutage.
Finalement, tout se
termina et probablement aucun régiment ne fut en meilleure disposition d'esprit
pour partir combattre. Les hommes auraient sautés sur Berlin pour autant qu'ils
quittaient l'Afrique.
Sicile - Italie - juillet 43 - opération Husky
Le 9
juillet 1943, un an après sa création, le 505th PIR effectue son premier
saut de combat. Le plan d'invasion de la Sicile prévoyait des débarquements à
la pointe sud-est de l'île, effectués par des forces Britanniques et
Canadiennes sur la côte est et par des forces américaines au sud. Les troupes
américaines composés des 1st, 3rd et 45th Infantry Divisions prendraient
pied sur des plages au voisinage de Licata, Gela et Scoglitti.
Les paras de la 82nd seraient largués à l'intérieur des terres à partir
de Gela pour ouvrir la route à la 1st Division car ce secteur
était considéré comme le plus vulnérable à une contre attaque.
La moitié
des C-47 furent attribués à la 1st Airborne Division Britannique pour
remorquer ses planeurs. Il restait 226 C-47 pour les troupes Américaine. Cela
suffisait à peine pour un régiment. Le Général Ridgway préféra le 505th
au 504th pour le premier saut. Le 505th PIR fut organisé en
Regiment Combat Team par l'attachement du 3ème bataillon du 504th PIR du
Lt. Col. Charles Kouns, le 456th PFAB du Lt. Col. Harrison
Harden,
Les plans
du 505th RCT indiquait que le QG des 1er et 2ème bataillon du 505th
et les batteries A et B du 456th atterriraient au nord d'un important
carrefour routier, à
Le 1er et 2 juillet, les
éléments du 505th RCT furent envoyés sur des champs d'aviation près de Kairouan,
en Tunisie Française. Là-bas, les conditions de vie s'améliorèrent.
Cette zone étant à porté des bombardiers de l'Axe, il fallait que le camp soit
le plus camouflé possible. Ainsi, tout le régiment bivouaqua dans une grande
oliveraie. Enfin à l'ombre.
L'entraînement était
définitivement terminé puisque le régiment s'occupait maintenant de préparer le
vrai combat. Il y eu des briefings de détail sur toutes les phases de
l'opération à venir?
Le 9 juillet fut une journée
très active. Au matin, les paras reçurent leurs dotation en équipement. Ensuite,
ils passèrent leurs temps à faire le dernier point, vérifier leurs équipements,
accrocher les containers sous les ailes des C-47. Le moment d'embarquer arriva
à 50h10. Les premiers C-47 prirent leurs envols. A 21h16 tout le RCT était en
l'aire, tout se passait pour le mieux.
Mais tout n'allait pas
continuer comme ça. En effet, sur la Méditerranée, la tempête s'est levé. Cela
provoqua la première des grandes difficultés. Les bombardements précédent
l'invasion et les grands vents avaient provoqué de tels nuages de poussière que
les repères au sol qui devaient guider les appareils n'étaient plus visibles.
Les pilotes se rapprochèrent du sol pour voir quelque chose, ils furent
accueillis par des tirs d'armes légères et antiaériens. La plupart des appareils
qui étaient restés en formation se séparèrent.
Tout le RCT fut dispersé de Licata
à Syracuse.
Quelques
avions, grâce à une navigation excellente ou par pur hasard, larguèrent leurs
sticks dans un rayon de deux à cinq kilomètre des DZ prévues. Parmi ces sticks
se trouvaient des éléments de la Compagnie de QG du régiment, la Compagnie de
QG du 1er bataillon avec le Lt. Col. Gorham et la moitié de
Beaucoup
d'hommes se demandèrent durant cette première nuit s'il était bien en Sicile.
Le
Colonel Gavin passa le premier jour de combat avec seulement quelques hommes de son
propre stick et quelques égarés. La vue d'éclairs provenant du bombardement
naval loin au sud-ouest les convainquit à peu près de ce qu'ils étaient sur la
bonne île mais manifestement loin de la DZ prévue.
Le plus gros problème pour la majeure partie
des paras durant le transport, c'est la lampe rouge qui fut allumé beaucoup
trop tôt! Les hommes étaient dès lors debout quand les appareils faisaient des
acrobaties pour éviter les tirs de DCA ou durant le vol. Ils étaient soulager
de voir la lampe verte s'allumer, quoiqu'il y ai au sol!
Mais une fois en l'air, les fortes bourrasque
balayèrent les corolles. Il y eu beaucoup de blessés, des hommes s'écrasent
contre des collines rocheuses, des murs, des bâtiments, des arbres.
On ne sera jamais quel fut
le premier paras à perdre la vie durant les combats mais un des premiers fut
sans aucun doute le Lieutenant Kurt Klee (personnel médical du 2ème
bataillon) qui atterrit dans les barbelés juste devant un fortin italien. Il
fut tué avant d'avoir pu se débarrasser de son harnais. D'autres subirent très
certainement le même sens. D'autres encore furent tués alors qu'ils étaient
encore en l'air.
Une fois au sol, seul ou en groupe, même loin
de l'objectif, ils firent la seule choses possible: détruire l'ennemi où
qu'il se trouve.
La grande dispersion des
hommes rendit impossible toute attaque organisé. Les premières actions
ressemblaient à de la guérillas tandis que les paras étaient à la
recherche de leurs unités ou de leurs objectifs. Ces actions allaient du simple
sabotage de communication à la prise de fortin. Tous cela entraîna une
paralysie presque complète des unités côtières. A tel point que le Général
Guzzoni, le commandant Italien, estimait que 50.000 paras avaient été largués
sur l'île.
L'unité parachuté la plus
à l'est fut deux escouades du 2ème peloton de
Leur objectif était donc de faire sauter deux
ponts à Ponte Dirillo sur l'Acate l'ouest de la crête de Biazza.
Mais suite au voyage plus que mouvementé, ils furent largués près d'un pont
important à l'ouest de Syracuse dans le secteur britannique. Puisque leur
mission était de démolir un pont et qu'un pont ressemble à un autre, la section
de démolition mina celui-ci. Mais, avant qu'ils ne mettent le feu aux charges,
une section de para britannique arriva. C'est alors que la section apprit
qu'elle était à une centaine de kilomètre du pont prévu.
Un groupe plus important
atterrit dans le secteurs britannique Il comptait à peu près 320 hommes pour la
plupart du 1er bataillon. Ils atterrirent près d'Avola et de Noto.
Une fois organisés, ils s'engagèrent dans des escarmouches avec les défenses
Italienne. Un petit groupe de 75 hommes, sous les ordres du Lt. Charles E
"Pinky" Sammon, S-2 du 1er bataillon entreprit de prendre Avola
par l'ouest Il était bien engagé quand ils rencontrèrent des unités
britanniques pénétrant dans la localité par l'est. Les Britanniques leurs
demandèrent: "Que diable faites-vous ici, Yankee?"
Un nombre inconnu de paras
furent fait prisonnier par les Italiens. Mais la situation tournant à leurs
désavantage, ces derniers se rendirent à leurs captifs. Un autre nombre
d'hommes eurent moins de chances. Une fois capturés, ils furent emmenés, pour 2
ans, en captivités en Allemagne.
Un petit groupe d'homme du
1er bataillon atterrit près de Noto, au sommet d'une colline et dans ses
environs. Après s'être emparé de la ville, croyant qu'il était les seuls
Américains largués dans cette zone, ils partirent immédiatement pour Gela,
utilisant tous les moyens de locomotion qu'ils purent trouver, emprunter ou
voler. Ils rattrapèrent finalement le régiment sur la route de Trapani.
Des 5 séries emmenant le
RCT en Sicile, un seul, le 61st Carrier Group qui transportait le 2ème
bataillon du Major Mark J Alexander garda sa formation et largua donc
ses sticks dans une zone limitée. Malgré un tir intense d'armes légères qui
entraîna une certaine dispersion, elle largua tout le bataillon (mis à part
quelques appareil qui avait perdu la formation) dans une zone de 3km de
diamètre à environ 3km au nord-est de Marina de Ragusa.
Atterrissant dans un secteur fortement
défendu, le bataillon subit dès son atterrissage les tirs ennemis. Mais, comme
il fut largué très bas, entre 100 et
Par contre, l'atterrissage était brutal. Le
bataillon compta 25 lésions graves dues au terrain rocheux et aux nombreux murs
de pierre. Grâce à cela, à 9h00, le bataillon avait rassemblé 400 hommes et à
12h00 il en comptait 536, y compris 21 artilleurs du 456th PFAB sous les
ordres du Colonel Harden. Ils ont récupérés un obusier de 75mm et 30
obus. Durant cette action, ils éliminèrent 4 grands fortins et toute
Une des unités alla assez loin au nord pour
dominer le champ d'aviation de Comiso. Après avoir réalisé où ils
étaient, ils retournèrent vers l'endroit où ils avaient été largués et se
joignirent à un groupe qui se préparait à attaquer un des gros blockhaus de ce
secteur.
A 12h00, le bataillon partit s'emparer de Marina
de Ragusa et après un bref combat soutenu par l'obusier, le bataillon prit
toutes les défenses côtières avec 150 prisonniers. Le Colonel établi une
position défensive pour la nuit.
A J+1, tôt, le bataillon se remit en route
direction les lignes de la 45th Infantry Division. Là-bas, ils
purent prendre contact avec le QG de la 82nd. Le Général Ridgway
envoya des camions les chercher. Au matin de J+2, il était avec tout le RCT.
De part ses actions, le 2ème bataillon
élimina toute résistance sur le flanc droit de la 45th.
Le 3ème bataillon quand à
lui sera dispersé sur une zone très étendue entre Scoglitti et Vittoria
à environs
Le plus important des groupes du 3ème
bataillon fut celui rassemblé par le Major Krause qui après avoir établi
son QG à
<- Major Krause - Lt. Col. Gorham ->
A 19h00, après plusieurs tentative pour
contacter d'autres unités du RCT, le Maj. Krause décida de déplacer les
180 hommes qu'il avait rassemblés vers la grand route de Gela à Vittoria
avec l'intention de se frayer un chemin jusque Gela. Arrivé là-bas, il
rencontra le Lt.Col. Batcheller qui l'envoya bivouaquer en attendant
d'autre ordre sur la route de Gela à 8km au nord-ouest de Vittoria.
A Jour J+1, à 6h00, le bataillon prit contact
avec le Colonel Gavin. Vittoria fut libéré par 60 hommes du 3ème
bataillon sous les ordres du S-3 du bataillon, le Lt. William J Harris
et 3 canons du 456th PFAB.
Le dernier groupe à se
rassembler à l'ouest ne fut certainement pas le moindre car se groupe, presque
sans aide, effectua presque la mission principale de tout le Combat Team. Ce groupe,
composé de 80 hommes du 1er bataillon, principalement de
La première action eu lieu dès
l'atterrissage. Le Capt. Edwin "Papy" Sayre, commandant
A peine s'étaient-ils mis en route qu'ils
virent une colonne de blindé venant de Niscemi. Le combat s'engagea
entre eux. Quand les allemands perdirent deux chars et deux autres endommagés,
ils se replièrent. Ce fut la première défaite infligée à
Le Colonel
Gavin
eu le même problème que tout les paras. Il
fut largué loin de la DZ prévue, atterrissant à quelques kilomètres au
sud-ouest de Vittoria. Et comme la plupart des paras, le colonel n'était
même pas sûr d'être sur la bonne île. Ce fut le bruit des canons naval qui le
rassurèrent. En compagnie d'un petit groupe d'homme comprenant les Major
Benjamin H Vandervoort S-3 et le Capitaine W Ireland S-2 du
régiment, il se dirigea vers l'ouest. J+
Il décida de les en déloger. Malgré le feu
intense de l'ennemi, les Allemands furent repoussés. Il donna l'ordre au Major
William J Hagan qui avait prit la tête du 3ème bataillon à la place du Major
Kraus (partit chercher les retardataires) d'attaquer vers l'ouest sur la
route de Gela à l'Acate de s'arrêter à la rivière et d'attendre
les ordres.
<- Major William J Hagan
L'attaque du 3ème bataillon débuta à 10h et
après avoir brisé la résistance initial, les hommes avancèrent de
Un obusier amené par le 456th PFAB
endommagea un des chars ce qui dissuada les autres de continuer. Le Colonel
Gavin donna l'ordre de tenir la crête à tout prix.
Le Major Krause, légèrement blessé lui
indiqua que le 3ème bataillon était au bord de ce faire entièrement décimé.
Mais heureusement, arriva le Capitaine Ireland avec une équipe de
liaison d'un bataillon d'artillerie de 155mm et un enseigne qui était en
contact avec l'artillerie navale. Après avoir prit contact avec un destroyer et
un croiseur au large, une pluie d'obus tomba sur les Allemands les obligeants à
se retirer d'environ
Ce soir là, le 11 juillet, la plupart des
hommes furent témoin du saut malheureux du reste du 504th.
Le contact avec les forces
venant des plages terminait théoriquement la phase aéroportée du Combat Team.
Mais des actions de type guérillas continuèrent pendant plus d'une semaine, des
paras dispersés continuèrent à harceler les forces ennemies tout en se
rapprochant des plages.
Le 12 juillet fut une journée calme, elle se
passa à enterrer les morts, à se reposer et à se réorganiser.
Le 13 juillet, le Combat Team commença à
déplacer le régiment moins les unités du 1er bataillon qui étaient retournées
en Afrique, le bataillon du 504th est retourné à son unité, idem
pour le 456th et le 307th.
Seul
Le 18 juillet, la 82nd Airborne reçut
l'ordre de relever la 3rd Infantry au voisinage de Palma di
Montechiaro et de se préparer à avancer. Allais commencer un mouvement qui
serait plutôt une attaque continuelle,
L'apogée eut lieu pour le régiment le 23
juillet quand le 3ème bataillon reçut l'ordre de prendre Trapani. Elle
chargea, baïonnette au canon à travers le champ d'aviation. La plupart des
coups de feu d'artillerie Italienne tombèrent derrière eux à cause de la
rapidité de l'attaque. Quelques 3000 Italiens se rendirent.
Ensuite, le régiment s'installa pour 4
semaines en bivouac à
Le 18 août, la conquête de
la Sicile est achevée par la prise de Messine. Le 20 août, le régiment
fut envoyé au champ d'aviation de Castelvetrano et de Barizzo. De
là, des C-47 les transportèrent vers Kerouan en Afrique du Nord.
Malgré que la mission ne se déroula pas du tout comme prévus, le Général
Patton estima que le parachutage permis de réduire d'au moins deux jours le
débarquement. Le Général Kurt Student, l'expert aéroporté allemand
estima quand à lui que sans les parachutistes,
Comme les hommes le pensaient,
l'Afrique n'avait malheureusement pas changé. Ils retrouvèrent la poussière, la
chaleur et les mouches. Mais le 5 septembre, le régiment fut de retour en Sicile.
Les bataillons bivouaquèrent près de terrain d'aviation. Le 1er bataillon à Barizzo
avec
Le 8 septembre tombe la
nouvelle de
Dans la nuit du 14 septembre 1943, environs 2100 paras
sautèrent sur la tête de pont de Salerno à Paestum. Ils suivirent
le saut du 504th de 24 heures. En 24 heures, ces deux unités aidèrent à
dégager la tête de pont de Salerno. Après le rassemblement, des
camions transportèrent le 505th jusqu'à des positions sur le mont
Soprano où les compagnies installèrent des barrages et des défenses. Comme
il n'y avait pas beaucoup d'ennemis, aucune unité ne mena une action
important. La plupart des activités se réduisaient à des patrouilles et à
tenter de prendre contact avec la 8th Army Britannique qui arrivait du
sud.
Après avoir pris contact avec 8th Army Britannique, le
19 septembre, le régiment fut envoyé à quelque kilomètre à l'est jusqu'au
voisinage de Rocca d'Aspide. De nouveau, la seule activité consistait en
patrouilles de combat qui visitaient tous les petits villages de montagne
isolés pour certain.
Le 28 septembre, une grande partie du régiment monta à bord de LCI et fut
transportée à une trentaine de kilomètre plus au nord sur
Le 29 septembre, le 505th avait occupé Castellamare
et une vaste zone dans la plaine de Sarno.
Le 30, le 3ème bataillon avança
jusqu’à la grande route de Torre del
Annunziata.
Le lendemain 1er
octobre, au petit matin, le 3ème bataillon suivant des unités de
reconnaissances Britannique, libérèrent Naples.
Les camions qui avaient transportés le 3ème bataillon firent de même
pour le 1er et le 2ème si bien qu’au milieu d’après midi
tout le régiment se trouvait à Naples.
Pour la première fois depuis son départ des Etats-Unis, les paras eurent un
toit sur la tête.
Le régiment fut destiné à occuper la ville à
y maintenir l’ordre.
Le 4 octobre, le régiment ne fut pas encore
définitivement installé que le Colonel
Gavin reçut un appel lui demandant d’envoyer deux bataillons au Nord de Naples pour relever des hommes de la 36th Infantry Division et se joindre à la 2nd Armoured Brigade
Britannique pour poussée vers la petite localité d’Arnone sur le Volturno.
Gavin envoya les 1er et 2ème
bataillon. A 10h00, le Lt. Col.
Alexander (nommé à ce grade depuis la Sicile)
mena son 2ème bataillon vers le champ d’aviation de Capuccini où des camions les
attendaient.
Les paras descendirent des
véhicules à quelques kilomètres de Villa
Liturno. L’objectif était la prise de 5 ponts franchissant des canaux de la
localité d’Arnone et d’un pont intact
sur le Volturno.
Le bataillon démarra son attaque à 14h50. A
21h00 il avait prit le premier pont et était au contact avec les Allemands.
Après de dur combat, le 2ème pont fut pris. Dans l’après midi ils
prirent encore 3 autres pont et finirent leurs courses à la lisière d’Arnone.
De son côté, le 1er bataillon
quitta Naples le 5 octobre avec les
mêmes camions. Ils arrivèrent à Villa Liturno à 8h30. A 17h30, il avait
rejoint des positions couvrant les deux flancs et l’arrière du 2ème
bataillon.
Au cours de la nuit du 5 au 6 octobre, toutes
les compagnies du 2ème bataillon envoyèrent des patrouilles pour
reconnaître des itinéraires vers le fleuve et des endroits de franchissement
possibles.
Les allemands écrasèrent le village sous un
déluge d’obus. Alexander décida de
faire replier ses deux compagnies sur des positions moins exposées.
Au cours de cette action,
Tandis que les compagnies A et B appuyaient
le 2ème bataillon au voisinage d’Arnone,
Mis à part le tir d’artillerie toujours présent,
le 7 octobre fut assez calme. Au soir, les 2 bataillons se retirèrent, relevé
par la 46th Infantry Division, ils
retournèrent à Villa Liturno pour
bivouaquer.
A 10h00, les 2 bataillons étaient de retour à
Naples.
Le 10 octobre marqua le
début d’une ère nouvelle pour le 505th
PIR. Le Colonel
Gavin
fut promu Brigadier Général et assuma le commandement auxiliaire de
Pendant le reste du mois d’octobre et une bonne partie du mois de novembre,
le régiment continua à maintenir l’ordre à Naples.
Le 18 novembre, le régiment embarqua sur l’USS Frederick Funston.
Le 9 décembre, le navire accoste
à Belfast en Irlande du Nord. Des camions transportèrent le 505th PIR à Cookstown, un
village à l’ouest de Lough Neagh. Le
13 février, le régiment fut transporté jusque Belfast où il embarqua pour une courte traversée de la Mer d’Irlande. Il y débarqua dans un
port écossais et monta dans un train qui l’emmena au Camp Quorn, dans le petit hameau de Quorndon, Leicestershire, Angleterre.
Le régiment logea dans des tentes pyramidales. Peu après leur arrivé, les hommes furent à nouveau soumis à un
entraînement rigoureux et ainsi intégrer les nouvelles recrues. Le régiment changea
encore de commandants : le Lieutenant Colonel William Ekman en
assuma la direction du 22 mars 44 jusqu’à la fin de la guerre.
<- Lt. Col. William Ekman - Major Kellam ->
Il y eu aussi un changement au 1er bataillon,
le Major Winton fut muté à la division, le Major Frederick C Kellam
prit ça place. Le Capitaine James E McGinity fut promu Major et devint
son adjoint.
Depuis Salerne, le régiment n'avait plus
sauté en parachute, aussi dès que le temps s'améliora, un saut de nuit et de
masse fut organisé. Tout ce passa bien tandis que les C-47 se rassemblais au
dessus de Leicester. Mais ensuite ce fut le chaos. Tout d'abord, le groupe
survolèrent une formation de Bombardier Britannique, puis ils volèrent dans une
couche de nuage. Certains appareils descendirent jusqu'au sol pour ce repérer,
mais une fois remontés, ils se retrouvèrent seuls.
En conclusion, les hommes du 505th
furent éparpillés de Loughborough à Londres. Il fallut 1 semaine
pour tous les regrouper au Camp Quorn.
Une semaine plus tard, il y eu un nouveau
saut qui se passa sans encombre. D'autres sauts furent programmés pour de
petites unités. Surtout pour les équipes de Pathfinders.
De son côté l'état major travailla sur les
plans de la future opération "NEPTUNE", l'assaut sur la Normandie.
Au cours du mois de mai furent organisés des
manoeuvres d'un jour et d'une nuite dans la forêt de Nottingham.
Fin mai, le 505th fut consigné et reçut
l'ordre de se préparer à partir.
D-DAY – Juin
44 – Normandie – France – Opération Neptune
Le matin du 29 mai 44, les
hommes du 505th PIR montèrent dans des bus et en début d'après-midi, ils
étaient consignés sur des champs d'aviation. Le 1er et 2ème bataillon à Cottesmore,
le 1er et l'état-major à Spanhoe. Les deux champs d'aviation étaient
situés près de Grantham dans le Lincolnshire, à
Le 3ème bataillon reçut la
mission régimentaire la plus difficile. Ce bataillon devait prendre et tenir le
village de Ste Mère Eglise, un important carrefour à l'intérieur des
terres proche d'Utah Beach.
Le 2ème bataillon devait
s'emparer du hameau de Neuville-au-Plain, à 3km au nord de Ste Mère,
sur la grande route entre Carentan et Cherbourg. Il y devait installer
un barrage entre le Merderet à
l'ouest et son point de jonction avec le 506th PIR au voisinage de Baudienville.
Le 1er bataillon formait
la réserve mais il reçut aussi la mission de nettoyer la zone d'atterrissage et
la région entre Ste Mère Eglise et le Merderet.
Outre les briefings, on distribua les
dotations de base en munitions. Des vieilles connaissances de
Le 315th Carrier Group avait aussi été
basé en Afrique, mais il n'avait été utilisé que pour le transport et
n'avait largué des paras que pour des exercices en mai 44. Il transporta le 1er
bataillon et le QG à partir de Spanhoe.
Chaque bataillon devait être transporté par
un total de 36 C-
A Spanhoe, 48 C-47 formaient
Juste avant le décollage, un accident
détruisit un des appareils de la Compagnie de QG du 1er bataillon mais la série
fut maintenue à 48 appareils quand le Général Ridgway changea les plans
au dernier moment et décida de sauter en parachute plutôt que d'atterrir en
planeur.
Au début de l'après midi
du 5 juin, tout était prêt. Des briefings de dernière minute avaient eu lieu.
Il y eu aussi des réunions de tous les maîtres de saut et d'autres de tous les
officiers. Des trousses d’évasion furent distribuées de même que les dernières
cartes. Les armes personnelles avaient été nettoyées et graissées de même que
les couteaux et baïonnettes aiguisées. Vers 22h00, quand la lumière du jour
commençait à faiblir, l'ordre fut donné d'ajuster les harnais de parachutes.
A Spanhoe se déroula une tragédie, un bruit
se répercuta sur le champ d'aviation. Le 505th subit ses premières pertes. Dans
la compagnie de QG du 1er bataillon, une grenade Gammon transporté par un des
hommes explosa, tuant le Pfc Robert L Leaky, le Pvt Pete Vah et
le Cpl. Kenneth A Vaught et mettant le feu à l'appareil. Tous les
membres du stick furent blessés, sauf le Cpl. Mervin J Fryer. Le Pvt.
Eddie O Meelberg qui ne semblait pas gravement blessé mourut à l'hôpital
dans le courant de la nuit.
Pour finir, le 5 juin 44,
à 23h00, le 505th était en l'air à nouveau.
Plus tôt, vers 22h30,
précédant le gros des troupes d'une trentaine de minutes, les Pathfinders
décollèrent de leur champ d'aviation à North Witham, près de Grantham
où ils s'étaient entraînés depuis mars.
Les équipes du 505th occupaient 3 appareils,
chacun transportant à peu près 18 hommes, volontaires venant des trois
bataillons. Ces paras furent entraînés de façon intensive à installer et à
faire fonctionner
A 1h15, 5 minutes en avance sur l'horaire,
les 3 équipes reçurent le feu vert à la limite sud de la DZ, presque en face du
centre de celle-ci. De toutes les équipes de Pathfinders qui furent largués ce
jour là, seule celle du 505th atterrit et marqua la DZ exactement. La DZ, DZ O,
est grand ovale de près de
Quand les C-47
transportant le 505th PIR quittèrent l'Angleterre, ils
survolèrent
A 6 ou
Malgré toutes ces difficultés, le 2ème
bataillon exécuta un bon saut. Le Lt. Col. Vandervoort (promus à ce
grade sur le terrain d'aviation) atterrit près du "T" vert installé
par le Lt. J J Smith et son équipe, et la plus grande partie de son
bataillon atterrit dans son voisinage. 27 des 36 sticks sautèrent sur la DZ ou
à moins de
Le saut le plus "connu" fut celui
de l'escouade du 2ème peloton de
Comme on le sait, un incendie c'était déclaré
dans une maison puis s'étendit à une grange au sud de la place de l'église. Ce
qu'il y a de plus remarquable concernant ce stick c'est le nombre de soldats
qui atterrirent sur un espace aussi restreint sur une distance d'à peine
Le 3ème et le 1er bataillon de même que le QG
régimentaire furent largement dispersés. Il y eu malgré tout des exceptions
tels que le Col. Krause qui atterrit sur
Un peu après 2h00, tout le
régiment était au sol. Les sticks largués loin de la DZ commencent leur
mouvement vers celle-ci. Parmi les paras éloignés se trouvaient le Col.
Ekman qui fut largué avec son stick à
Enfin, certains sticks
furent largués loin de la DZ. 3 sticks du 3ème bataillon atterrirent près de Montebourg
à
En conclusion, le 505th
PIR effectua le meilleur saut de tous les régiments de parachutistes.
En 2 heures, le 3ème
bataillon avait rassemblé un groupe mêlé d'environs 180 hommes. Le Col.
Krause organisa son groupe en 2 compagnies provisoires, uns sous les ordres
du Capt Walter C DeLong (H Co.) et l'autre sous les ordres du Lt.
Ivan F Woods. (G Co.)
La 1ère compagnie en tête, guidé par un
français, ils entrèrent dans Ste Mère-Eglise et entreprirent de nettoyer
le village des Allemands encore présent. A 5h00, le village est occupé et les
barrages mis en place. Le Col. Krause envoya un messager au QG du
régiment. Entre temps, d'autres groupes du 3ème bataillon convergeaient vers Ste
Mère si bien qu'au milieu de la matinée, le gros du 3ème bataillon était
indemne et organisé pour une défense en hérisson de la localité.
Le barrage routier situé sur la N-13 (Ste
Mère-Eglise / Carentan) contrôlé par
Durant toute la journée, les allemands
harcelèrent
Après la contre attaque, le Col. Krause
donna l'ordre à
Pour le 3ème bataillon, tout se passa donc bien.
Mais les épreuves ne faisaient sue commencer. Les batteries d'artilleries
ennemies situées sur la crête de Turqueville-Fauville ouvrirent le feu
sur ses positions. Au soir du jour-J, il y avait environs 130 hommes
hospitalisés à Ste Mère-Eglise et la plupart d'entre eux souffraient de
blessures subies lors de ces tirs. Parmi eux ce trouvait le Col. Krause.
Il reçut sa troisième blessure de la journée à 17h00 quand une balle le toucha
la jambe gauche.
Le Maj. Hagan prit le commandement
jusqu'au lendemain matin.
Le 2ème bataillon se
rassembla en un peu plus de 2 heures. Le Lt.Col. Vandervoort décida
d'accomplir sa mission, la capture de Neuville-au-Plain et d'établir une
ligne de défense vers le nord. Mais avant que le bataillon ne fasse mouvement,
le Général Ridgway n'ayant eu aucune nouvelle des unités de sa division
donna l'ordre au 2ème bataillon de rester sur place et de résister le temps de
faire le point. A 6h00, le général fut averti que le 3ème bataillon s'occupait
de Ste Mère-Eglise. Grâce à ce laps de temps, Vandervoort peut
rassembler son bataillon. Cela lui permis aussi de s'équiper grâce à la
découverte de containers d'équipements. Aussi quand Vandervoort donna
l'ordre du départ, le 2ème bataillon comptait plus de 600 hommes, presque complètement
équipés.
<- Lt. Col. Vandervoot - Lt. Turner Turnbull ->
Vandervoort avait un autre problème, il
s’était fracturé la cheville en sautant et donc, il ne pouvait se déplacer. Il
« persuada » deux sergents de la 101st
tirant un chariot de munition de le transporter. Vers 7h00, il avait
presque atteint leur objectif qu’ils rencontrèrent le Col. Ekman et le Major
Norton qui rejoignait
Le Col.
Ekman était conscient de ce que la division avait besoin d’une base pour
accomplir ses missions. Il fut aussi convenu que la mission prioritaire était
de prendre la localité de Ste
Mère-Eglise, point de ralliement de toute la division au cas où les forces
de débarquement ne réussiraient pas à créer une tête de pont ou si la jonction
tardait avec eux tardèrent. La division attendrait la relève.
Mais avant de se diriger vers Ste Mère, le Lt. Col. Vandervoort prit une de ses meilleures décisions de
De
son côté, le Lt. Col. Vandervoort arrive
à Ste Mère-Eglise. Il y rencontra le Lt. Col. Krause. Ils décidèrent que le
2ème bataillon prendrait en charge les défenses au nord et à l’est.
Peu après son arrivée à Ste Mère-Eglise,
le Lt. Col. Vandervoort hérita d’une
jeep Willys ce qui permit de libérer les deux sergents de la 101st. Il reçut aussi deux canons de
57mm et leur servent du 80th AAB. Il
plaçât un des canons au barrage du nord et l’autre, il l’envoya à Neuville-au-Plain pour appuyer le
peloton du Lt. Turnbull.
A 13h00, le Lt. Col. Vandervoort arriva avec le canon à Neuville. Il y resta pour discuter avec Turnbull quand arriva une colonne de prisonniers encadré par des
« paras ». Trouvant ça louche, le Lt. Col. Vandervoort donna l’ordre d’ouvrir le feu. Et là, tout
devient clair, la colonne fut suivi par deux semi-chenillé qui ouvrit le feu
sur les américains. Les hommes de Turnbull
bloquèrent l’avance des allemands mais pas de ces véhicules. Pour finir un coup
de canon détruisit le premier et un second, le deuxième.
Les Allemands détachèrent alors des petits
groupes pour prendre les Paras en tenailles. le Lt. Col. Vandervoort retourna à Ste
Mère-Eglise promettant au Lt.
Turnbull qui lui enverrai des renforts pour l’aider à ce dégager.
Il envoya le 1er peloton de
Après
le rappel du peloton de Turnbull, la
situation resta assez calme autour du périmètre nord, mais les observateurs signalèrent
la concentration de forces ennemies notamment avec des véhicules blindés. Le Lt. Col. Vandervoort prit la décision
de faire tirer les canons de l’US Navy. Grâce à un Lieutenant de marine
présent, il fit tiré l’USS Nevada. A 21h45 arriva la première salve de 18 obus.
Les tirs du Nevada éliminèrent la menace d’une contre attaque venant du nord
pour le reste du Jour-J.
Au
soir du 6 juin, les paras du 505th observèrent
l’atterrissage difficile et même catastrophique pour certain des planeurs de la
82nd Airborne. La tâche principale
pour récupérer le fret incomba au 1er peloton de
Pendant que les 2ème et 3ème
bataillon défendaient Ste Mère-Eglise,
les évènements sur les plages d’Utah vont grandement modifiés les plans. En
effet, même si le débarquement eu lieu, les forces débarqués sont à
Découragé, les Allemands se retirèrent pour
se réorganiser et ré attaquer le lendemain. Ils lancèrent l’attaque sur la
grande route où se trouve
De son côté
Revenons
au 1er bataillon.
Vers 9h00, le Maj. Kellam arriva avec le gros du 1er bataillon. Le Lt. Dolan donna l’ordre à son 3ème
peloton de nettoyer les bâtiments du Manoir d’où des isolés ouvraient le feu
sur ses hommes.
Ayant la plus grande partie de son bataillon
sous la main, le Maj. Kellam
organisa une position défensive en profondeur avec
Un barrage d’artillerie et de mortier
s’abattit sur les hommes, l’attaque Allemande se prépare. En tête de l’attaque,
deux tanks. Avec les fantassins, ils se dirigeaient vers le pont. Ces derniers
furent cloués au sol par le tir des paras, mais les chars continuèrent
d’avancer. Le canon de 57mm placé dans le premier tournant au dessus du pont
ouvrit le feu. Le char de tête lui tira dessus, tuant et blessant les servants.
A ce moment, les équipes de bazookas placé
près du pont sortir de leur couvert et mirent hors d’état de nuire les deux
tanks. L’attaque allemande fut repoussée. L’artillerie et les mortiers ennemis
continuèrent à pleuvoir sur les positions du 1er bataillon, le Maj. Kellam y perdit
Ce jour là, les Allemands ne tentèrent plus
rien. Mais le lendemain, vers 2h00, le bruis de chenille approchant se fit
entendre. C’était un véhicule chenillé qui s’approchait seul du pont. Le Sgt. William D Owens de
Le 7 juin à 8h00, un intense tir d’artillerie
s’abattit à nouveau sur les lignes des paras. A 10h00, 4 chars s’approchèrent à
nouveau des lignes. Le char de tête fut abattu par le canon de 57mm et par les
équipes de bazooka. Contrairement à la veille, les fantassins purent s’abriter
derrière les carcasses des chars. De nouveau,
Des tirs sporadique de mortier continuèrent à
s’abattre sur les positions du 1er bataillon mais les Allemands
après avoir subit deux défaites ne tentèrent plus d’attaquer par ce chemin là.
Tard dans la nuit, le 1er
bataillon fut relevé par le 507th PIR
et déplacé jusqu’à une position de réserve à l’ouest de Neuville-au-Plain. Le 1er bataillon baptisa le pont de la Fière, le « Pont Kellam »
en l’honneur de leur commandant.
Le
7 juin à 21h00, les ordres arrivèrent au régiment venant du VII Corps. Le 505th PIR est attaché à la 4th
Infantry Division pour une poussée vers le nord pour finalement libérer Cherbourg. Le 1er bataillon,
qui subit des pertes élevées fut renforcé par le 2ème bataillon du 325th GIR et par un peloton de
Le 8 juin, peu après 00h00, le 505th PIR démarra avec les 2ème
et 3ème bataillon de gauche à droite. A 4h30, il traverse Neuville-au-Plain et avait établi une
ligne de départ entre Neuville et le Merderet. A Neuville-au-Plain, le second bataillon trouva des parachutistes qui
furent libérés plutôt par les tanks du Col.
Hupfer.
Avec peu ou pas de résistance devant lui, le Col. Ekman avait hâte d’avancer et de
continuer. Mais il du attendre que les deux autres régiment de la 4th Infantry Division le rejoigne. Tard
le soir, le 505th PIR reprit son
avance. A 23h00, il avait progressé de
Le lendemain 9 juin, à 5h30, l’attaque
repris. Le 2ème bataillon à gauche et le 2ème bataillon
du 325th GIR à droite. Déjà à 1h00,
le 325th GIR avait occupé Fresville, le 2ème bataillon
du 505th PIR avait capturé le pont
routier franchissant le Merderet à
l’ouest de Grainville.
Les deux bataillon progressèrent bien jusqu’à
L’offensive repris le lendemain 10 juin vers
14h00. Précédé d’un barrage d’artillerie, le 1er bataillon franchit
rapidement la ligne du canal et le ruisseau qui se trouvait plus loin. Passé
le canal, le 1er bataillon devait franchir un terrain découvert. Le Col.
Alexander demanda un tir de fumigène pour casser son avance. Puis, il lançât
ses compagnies B et C de front pour balayer les Allemands jusqu'à la gare de Montebourg.
A la fin, il restait au premier bataillon un peu plus de 250 hommes et
officier.
Le 2ème bataillon quand à lui tourna à droite
après le passage du ruisseau. Il s'arrêta au sud-est de Ham. Durant la
nuit, les deux bataillons furent contre-attaqués par des forces de la taille
d'un peloton Mais chaque contre attaques furent repoussées.
Le 11 juin, le Col. Ekman donna
l'ordre au 2ème bataillon du 325th GIR de prendre Ham. Le Col.
Ekman fit tiré un écran de fumigène pour dissimuler son avance. A 18h00, la
localité fut prise. Les 3 bataillons furent arrêtés et placé en défense. Le
3ème bataillon quitta son secteur de Grainville pour nettoyer quelques
poches de résistance et pour patrouiller le long du cours d'eau au sud.
Avec ce jour, ce termine l'opération
offensive du 505th dans ce secteur.
Le 13 juin, les plans de
l'US Army furent à nouveau revus. La résistance de plus en plus dure au nord
excluait une prise rapide de Cherbourg. Le 505th PIR retourna à
la 82nd Airborne. Et le 2ème bataillon du 325th GIR à son
régiment. Les paras du 505th quittèrent Ham pour bivouaquer près
de Picauville. A peine arriver, les paras subirent la première véritable
pluie de
Le 2ème bataillon avança de
Ensuite, les deux compagnies repartirent de
l'avant à une telle allure que part moment, les hommes couraient. A 19h00, les
deux bataillons étaient à la même hauteur. Le Col. Ekman les arrêta pour
la nuit au nord du village de Crosville.
Le Général Ridgway se plaignit à
l'état major que sa division aurait pu prendre St Sauveur le jour même si la 9th
Infantry Division avait suivi l'allure. Il reçut l'autorisation de prendre
la ville le lendemain sans ce soucier de celle-ci.
Le lendemain, à 7h00, l'offensive repris,
sans rencontrer de grande résistance. Le principal obstacle fut les tirs
d'artillerie qui s'abattit sur les 1ers et 2ème bataillons.
Le 16 juin à 11h30, les
deux bataillons arrivèrent sur les hauteurs de St Sauveur-le-Vicomte. Le
Lt. Col. Alexander obtint un tir d'artillerie sur quelques chars qu'il
voyait. De son côté le Lt. Col. Vandervoort, d'une fenêtre d'un château
observa que la grande route traversant la ville du nord au sud était bondé de
véhicules hippomobiles se retirant du nord. Il fit ouvrir le feu de
l'artillerie divisionnaire qui ne demandait qu'une cible.
Le Général Ridgway accompagné du Générale
Bradley arrivèrent pour voir le spectacle. Ils donnèrent les coordonnées à
tous les artilleurs du VII Corps. Comme aucun n'avait de cible à ce
moment là, tous réglèrent leurs tirs sur cette position. La puissance des tirs
fut tel que les observateurs crurent que c'était les deux tiers de St Sauveur
qui explosait.
Tout disparus dans un nuage
de poussière.
Les plans de départ du VII
Corps excluaient un franchissement de la douve à St Sauveur-le-Vicomte.
Mais le Général Bradley changea les plans. Par conséquent, le 2ème
bataillon attaqua dès la fin du barrage. Il pénétra dans St
Sauveur-le-Vicomte, tuant et faisant prisonniers les derniers Allemand
présent. Le 1er bataillon entra à sa suite et prit position sur les hauteurs au
nord-ouest.
Tandis que les deux bataillons entraient dans
la ville, le Col. Ekman fit venir son 3ème bataillon. Au milieu de l'après-midi,
il prit position au sud-est. Le bataillon arriva jusqu'à la voie de chemin de
fer, mais fut bloqué par des tanks ennemis.
A 22h30, le 505th PIR s'était assuré
une tête de pont de 2000 à
Le 17 juin, le 505th agrandit la tête
de pont jusqu'à
Une fois le 47th Infantry
passé à travers leurs lignes, les hommes eurent leurs premières vraies
occasions de se reposer, de se laver et de manger. C'est aussi à ce moment
qu'ils apprirent le décès de leur ancien commandant, le Col. Batcheller. Son
stick du 508th tomba près de St Sauveur. Il mourut lors d'une
attaque contre une position de mitrailleuse.
Le 1er bataillon perdit aussi son commandant.
Le Lt. Col. Mark J Alexander fut muté temporairement au 508th PIR
comme commandant en second du régiment.
Durant les quelques jours
qui suivirent, il y eu quelques changement. Le Col. Alexander est partit
eu 508th PIR. Le Gen. Ridgway envoya provisoirement le Lt.
Col. Winton au régiment comme commandant adjoint. Le Col. Ekman fit
quelques permutations au sein de son régiment. Notamment le Maj. Hagan
qui quitta le 3ème bataillon pour prendre le commandement du 1er.
Le 19 juin, le 505th PIR fut
transporté par camion jusqu'au voisinage d'Etienville. Il
débarqua et franchit la Douve pour un bivouac au sud des Moitiers-en-Bauptois
dans la tête de pont créée par le 325th GIR. La 82nd Airborne fut attaché au VIII
Corps du Gen. Troy Middleton.
Le 20 juin, le 3ème
bataillon reçut l’ordre de nettoyer le Bois de Limors et de prendre
position à sa lisière ouest. Le régiment allait participer à l’offensive vers
la Haye-du-Puits. Ce fut l'endroit le plus misérable où fut installé les
paras. Quand il ne pleuvait pas, les arbres dégoulinait. Et pour ajouter aux
malheurs des hommes, les Allemands tenaient la colline 131 qui dominait
le secteur. Autant dire que chaque mouvement fut salué par une pluie d'obus. Le
régiment compta 293 hommes perdus. Ce chiffre représente la moitié des pertes
de toute
Le 2 juillet, le régiment reçut ses ordres
d'attaques. L'objectif était la colline 131 et tout le secteur entre
cette colline, les prairies marécageuses au nord et la grand route St
Sauveur-le-Vicomte - la Haye-du-Puits loin à l'ouest. Soit une
progression totale de
Le 2ème bataillon ne rencontrant que peu de
résistance avança rapidement jusqu'à la crête de la Dupinerie à 8h20. Le
1er eu plus de mal, mais avec l'appui d'un tir de mortier atteint le même
endroit à 9h45. A 10h15, l'assaut repris. Le 2ème bataillon avança toujours
aussi rapidement. Il atteint le sommet de la colline 131 après une brève
escarmouche à 12h25. Elle y fit des prisonniers dont 3 officiers.
Le 1er bataillon eu une nouvelle fois plus
dure. Il subit le tir de l'artillerie ennemie provenant de la colline 121.
Cependant à 14h00 il atteint la grande route. Le 3ème bataillon qui était en
réserve eu quand même la tache la plus difficile, nettoyer les poches de
résistances. Il lui fallut la plus grande partie de la journée pour y arriver.
Le 505th reçut alors des ordres
supplémentaires. Le 508th éprouvait des difficultés dans son secteur. Le
505th étendit son secteur aux pentes méridionales de la colline 131
pour effectuer le contact avec le 508th PIR. Ce contact ce fit par le
2ème bataillon au petit hameau de Blanchelande.
Pour le 2ème bataillon, la bataille de
Normandie était finie. Elle reste sur ces positions jusqu'à la fin de
Le 7 juillet, ils mirent fin à la présence
ennemie dans ce secteur. Ce fut les derniers combats du 505th PIR en
Normandie.
Le 8 juillet, le régiment passa en réserve du
VIII Corps et fut relevé par la 8th Infantry Division. Le 11
juillet, elle commença à faire mouvement pour son retour en Angleterre
au Camp Quorn.
Pour cette action, toute
la division reçut la fourragère française. Les parachutistes ont sauté avant le
début réel de l’invasion. En raison d’être les premiers au combat, la devise du
505th PIR fut « H-MINUS ».
Pour leur bravoure, leur
courage lors de l’invasion, le 505th PIR reçut une citation
présidentielle. (L’équivalent pour l’unité de la Medal of Honor pour un soldat)
Le régiment quitta la France à bord de LST et
débarqua à Southampton puis fut transporté en train jusqu'à Leicester
avant de rentrer chez lui à Quorn.
Durant la période de repos en Angleterre, le
régiment absorba les nouvelles recrues. Des changements au niveau du commandement
se fit. Le Col. Krause devint commandant en second du régiment. Le Maj.
Kaiser prit sa place à la tête du 1er bataillon. Le Maj. Long prit
la tête du 1er bataillon à la place du Maj. Hagan victime d'un accident
de roulage.
Hollande –
septembre 44 – Opération
Market-Garden
Le 9 septembre 1944, Le British
Field Marshal Montgomery proposa un plan baptisé Market Garden destine a
fixer une tête de pont jusqu’au Rhin.
L’opération fut une combinaison entre un assaut
aéroporté pour prendre et tenir les routes et ponts principaux de Hollande
et une avance motorisé.
Le dimanche 17 septembre,
vers 10h00, les paras du 505th grimpèrent à bord des C-47 pour leurs
derniers saut. Selon les plans, le 3ème bataillon qui avait la mission
principale de capturer Groesbeek serait le premier à sauter sur la DZ
"N", suivit par le 2ème bataillon qui malgré sa position de réserve
avait quelques missions à réaliser et enfin le 1er bataillon qui établirait la
première ligne de défense au sud-ouest.
Plusieurs des 9 C-47 transportant le QG de la
82nd faisaient parties de la vague devant sauter avec le 1er bataillon.
Le Gén. Gavin, l'apprenant changea l'ordre du saut pour être le premier
sur la DZ.
Le régiment décolla de deux champs d'aviation
distinct. Le 1er bataillon (et le QG de la division) de Cottesmore. Les
2ème et 3ème de Folkingham.
Les séries décollèrent et se regroupèrent au
dessus de leurs terrains respectifs, puis se dirigèrent vers la Hollande.
En approchant de la DZ, le sinistre son du
canon anti-aérien se fit entendre. Malgré tout, aucun des C-47 ne fut abattu.
Le vol de la série du 1er bataillon et du QG
rencontra un problème. Ils durent être dévié légèrement parce qu'en arrivant au
dessus de la DZ, le Gén. Gavin assista aux parachutages des paras du
3ème bataillon. Concernant le saut des 2ème et 3ème bataillon, il survint un
fait étrange. Les deux bataillons arrivèrent en même temps sur la DZ! Le Col.
Vandervoort prit la décision de faire sauter son 2ème bataillon un peu plus
loin après les maisons de Groesbeek. Une fois atterrit, les compagnies
se regroupèrent en un temps record. Elles se dirigèrent vers leur premier
objectif, la colline 81.8. Les Allemands situés dans le secteurs de Groesbeek
furent donc prit en tenaille entre les 2ème bataillon au nord-est et le 3ème
attaquant du sud-ouest.
Le saut débutant vers 13h00, les 3 bataillons
étaient au sol 12 minutes plus tard.
Les compagnies G et H commandées par les Cpt.
Isaacs et Maness envahirent rapidement Groesbeek avec l'aide
du 2me bataillon arrivant du nord-est. Après cela, les deux bataillons
capturèrent une centaine d'Allemands.
Le 3ème bataillon gagna le
périmètre défensif qui lui était désigné, il s'étendait de Kamp à la
jonction avec le 508th PIR et par Horst vers le sud-est et de là,
vers le sud jusqu'à Bruuk, un front de près de
<- Lt. Stanley Weinberg
Le 1er bataillon reçut
comme périmètre une zone démarrant à partir de Bruuk avec
Le 2ème bataillon qui
avait atterrit dans une demi-douzaine de position de canons anti-aériens. Il
les détruisit ce qui sauva sans doute le saut du 508th PIR. Le Col.
Vandervoort désigna l'observatoire de Molenberg comme nouveau point
de rassemblement. Ce bâtiment fut transformé en une tour antiaérienne complète.
Mais quand celle-ci fut atteinte par une rocket de bazooka. Les Allemands
hissèrent rapidement le drapeau blanc.
A 14h15, le bataillon se rassembla près de
Les Allemands fut
complètement surpris ce 17 septembre. La journée fut calme dans l'ensemble.
Mais le lundi 18, ils commencèrent à réagir.
Pour la première fois, des tirs d'artillerie
et de mortier s'abattit sur les lignes du 505th. Ils lancèrent quelques
contre attaque pour réduire la tête de pont mais sans succès. A Riethorst, 300
Allemands attaquèrent les pelotons du 1er bataillon. Mais ils furent refoulés.
La plupart des compagnies signalèrent des attaques mais à chaque fois, l'ennemi
fut repoussé.
Par contre, sur la DZ, la situation devint
critique. Elle devait être utilisé comme zone d'atterrissage pour 450 planeurs.
Comme il y avait une grande distance entre le 3ème bataillon à Bredeweg
et le 1er à Riethorst, les Allemands s'étaient infiltrés durant la nuit
jusqu'à la bordure sud de
Le 19 septembre fut
beaucoup plus calme. Aucune unité ne signala d'attaque importante. Les hommes
ne manquaient pas de munitions. Par contre, le ravitaillement en nourriture
posait problème.
Durant la journée, le Col. Ekman fit
retiré quelques barrages routier sur de meilleures positions et des dispositions
furent prises pour en améliorer d'autres.
Ce jour là aussi, le 2ème bataillon fut
attaché à
En début de l'après midi, le 2ème bataillon
grimpa sur les chars et une heure plus tard, ils arrivèrent dans les faubourgs
de Nimègue. Atteignant une bifurcation sur le Groesbeekscheweg, la
force ce divisa en deux. Le 1er groupe, composé de 5 chars et d'un peloton
d'infanterie du 1st Grenadier et de
A 16h00 cette dernière s'élança. La
coopération chars / soldats fut parfaite. Les tanks détruisaient les points
forts, l'infanterie nettoyant les positions anti-chars.
A 19h00 ils atteignirent les dernières maison
surplombant l'Hunner Park et les approches du pont. Au lieu de lancer le
dernier assaut, le commandant Britannique préféra attendre que les unités
situées au sud-ouest fassent jonction.
Pour l'autre groupe, tout ce passa bien
également. A 16h00, ils étaient au pont ferroviaire. Mais là, ils rencontrèrent
une forte résistance. A la tomber du jour, 2 chars fut détruits et
Le 20 septembre fut un
jour crucial pour tout le régiment. Les Allemands lancèrent une forte contre
attaque avec notamment des bataillons du 2e Fallschirmjäger Korps. Le
but des Allemands était de couper
Quand le 508th fut repoussé à Wyler,
les Allemands se retournèrent contre le 3ème bataillon devant Groesbeek. A
10h00, pratiquement toutes les compagnies des deux bataillons étaient engagées.
A 12h00, malgré les pertes, le périmètre était assez bien stabilisé.
Cependant à Riethorst et à Mook,
la situation devenait critique. A Mook,
Mook était un objectif prioritaire, là le régiment tenait le seul pont intact
surplombant le canal Meuse-Waal. C'était la ligne de vie pour la
division mais aussi pour les troupes Britannique combattant à Nimègue.
Le Col. Ekman prit la situation en
main, avec un peloton de chars de
Lui même se rendit à Mook pour
organiser une contre-attaque formé de quelques chars et d'un peloton de
Pendant que ses combats se déroulaient, d'autres actions
importantes avaient lieu qui eurent une influence considérable pour l'opération
Market Garden. Les troupes britannique se faisaient décimer à Arnhem. En
conséquence, la prise du pont de la grand route sur le Waal de
façon à relever cette division devint vitale!
Le Gen. Gavin élabora un plan
d'assaut, le 504th PIR franchirait le fleuve en bateau en aval du pont
pour prendre l'extrémité nord pendant qu'une force combiner du 2ème bataillon
du 505th et des unités britanniques s'emparaient des extrémités sud.
La plus grande partie de la journée du 20
septembre se passa à tirer sur les positions des Allemands. Entre temps, les
paras du 504th reçurent leurs canots. A 15h00, ils lancèrent l'assaut. A 17h00,
il s'était emparé de l'extrémité nord. Le 2ème bataillon lançât son offensive à
l'heure prévue. En moins de 30 minutes le pont était prit.
La journée du 21 septembre
fut calme. Les compagnies A et B achevèrent de nettoyer Mook. Elle y
rencontra une force ennemie qui avait franchie la Meuse mais la
repoussa.
Le 22 septembre fut la journée la plus calme.
Le 2ème bataillon fut relevé par le 504th et revint au régiment.
Le 23 septembre fut le jour d'arriver du 325th
GIR qui fut retardé à cause du brouillard au dessus de l'Angleterre.
Il releva le 505th qui fut envoyé à Nimegue.
La période du 24 au 30 vit peu d'action
autres que des patrouilles. Au QG de la division, on apprit que les Allemands
se regroupaient pour une contra attaque. Le 505th reçut l'ordre de
rendre le pont aux Britanniques et de regagner ses anciennes positions. Mais
heureusement pour le régiment, l'attaque fut surtout lancée contre les lignes
du 325th et du 508th. Après un séjour de 11 jours dans une partie
de ses anciennes positions, le régiment se déplaçât par échelons jusqu'à une
ligne qui longeait le fleuve de Nimègue à Erlecom et de là
rejoignait
Normalement, à ce moment
là, la 82nd Airborne aurait du être relevé. Mais le Field-Marshal
Montgomery fit valoir qu'il avait besoin d'unité pour nettoyer l'estuaire
de l'Escaut et d'ouvrir le port d'Anvers.
La division resta don encore 1 mois de plus
en Hollande.
Finalement, le 12 novembre, le régiment fut
relevé par des unités du 3rd Corps canadien. Il alla à Oss à
pied. Il y bivouaqua 3 jours. Le 16 novembre, le régiment embarqua à bord
dans des camions. Il bivouaqua encore un jour en Belgique à Bourg-Léopold.
Le 17 novembre, le 505th PIR arrive à sa nouvelle maison, le Camp
Suippes, situé dans la province de Champagne près de Reims,
en France. Ce camp était formé d'un groupe de casernes d'un étage qui
dataient de la 1er Guerre. La plupart des hommes espéraient retourner au Camp
Quorn en Angleterre, mais ils apprirent que le camp était fermé.
Au camp, certains soldats reçurent des permissions.
Comme il n'y eu pas de prévision pour une mission aéroportée, le régiment
n'avait rien d'autre à faire que l'entraînement habituel.
Belgique – décembre 1944 –
Le 16
décembre 1944, les Allemands lancèrent une offensive par les Ardennes Belge surprenants
les Alliés. Le 17 décembre, l'annonce est faite à
Le 18 décembre, à 10h00,
tous grimpèrent dans de grandes remorques de camions qui avaient été amenées
dans le Camp. La 82nd Airborne était envoyée à un village carrefour
appelé Werbomont. Vers 00h00, le 505th parvint à destination et
quitta les camions dans la petite localité de Habiémont, à 5km à l'est
de Werbomont.
Le régiment reçut comme premier ordre de
relever des unités du 119th Infantry Regiment (30th Division), d'occuper
les positions défensives devant le ruisseau jusqu'à ce que la situation s'éclaircisse.
Ensuit, il reçut l'ordre de se déplacer à la
droite du 504th, occupé Basse-Bodeux. Il continua son mouvement
cette nuit-là et le lendemain matin, le 20 décembre, il se trouvait sur la
ligne défensive, presque exactement 48 heures après avoir quitté le Camp de
Suippes. Le 2ème bataillon était à Trois-ponts, au sud le 3ème
bataillon couvrait le secteur le plus vaste jusqu'à Grand-Halleux. Le
1er bataillon était à Rencheux. Le front défensif était d'environs
A Trois-Ponts, le 2ème bataillon
détruisit le pont sur l'Amblève, au nord de la localité empêchant le Kampfgruppe
Peiper de franchir le fleuve. La route de Stavelot à Vielsam
était donc fermée, excepté un étroit passage venant de l'est qui rendait Trois-Ponts
vulnérable. Le Col. Vandervoort résolu le problème en
envoyant
Le lendemain, les Allemands ré attaquèrent
les positions de
A 18h20, le 307th Engineers démolit le
seul pont restant.
Plus au sud sur la
Salm, à Grand-Halleux situé à l'est de la rivière, les Allemands
attaquèrent la tête de pont de
Il était impossible pour
le régiment de garder un front de cette dimension. De grand intervalles
persistaient entre les unités. Il fallu des patrouilles constantes pour couvrir
tout le secteur.
Il faisait froid, mais le froid n'était rien
à côté de celui qui arriva dans la nuit du 22 au 23 décembre. Il commença à
neiger. Et ce n'était que le début.
Le 23 décembre fut une journée calme, aucun
Allemand ne tenta de traverser les lignes du 505th. Par contre, il subit
un intense tir d'artillerie. Le Gen. Gavin retira le 2ème bataillon pour
le placer en réserve de la division au cas où l'ennemi briserait les lignes au
sud.
Le 24 décembre, le
régiment reçut l'ordre de se retirer. Sa dernière mission fut de couvrir le 307th
Engineers tandis qu'il détruisait le dernier pont. Les 1er et 2ème
bataillon exécutèrent le repli sans incident, mais le 3ème bataillon croisa le
groupe de l'Obersturmbannführer Peiper qui repliait son propre
Kampfgruppe. Il y eu plusieurs combats violents.
Peu après le lever du jour, le régiment était
en position avec les 2ème et 3ème bataillons en ligne entre Trois-Ponts
et, suivant une ligne jusqu'au delà de Basse-Bodeux.
Le 26 décembre, la situation s'améliora,
malgré qu'il fasse très froid, le soleil apparut pour relever un peu la
température.
Le 27 décembre, les Allemands tentèrent une
attaque mais furent aisément repoussé.
Durant la période du 25 décembre au 2
janvier, le Maj. Kaiser fut promu Lieutenant Colonel. Le Cpt. William
R. Carpenter fut promus Major et nommé commandant en second du 2ème
bataillon.
Dans la nuit du 1er au 2
janvier 1945, le 517th PIR indépendant fut attaché à la 82nd Airborne.
Il releva le 505th PIR. Le 505th PIR allait se préparer pour l'offensive
prévus pour le 3 janvier. L'objectif final était la Salm d'où le 505th
s'était retiré le 24 décembre.
Les premiers objectifs pour le 505th étaient
les petites localités de Fosse, Reharmont et Noire-Fontaine. Ces
objectifs furent confié respectivement aux 3ème, 1er et 2ème bataillon. Une
fois cette phase atteinte (PHASE A), les deux premiers bataillons continueraient
à travers le bois de Hodinfosse, tandis que le 2ème progresserait sur
des petites routes, de Noire-Fontaine à Abrefontaine, Goronne et Rencheux,
(PHASE B) cette dernière localité se trouvant juste avant Vielsam sur la
Salm (PHASE C).
A l'aube du 3 janvier,
froid et brumeux, les hommes abandonnèrent musettes, sac de couchage et capote pour
faciliter le mouvement. Espérant que les services pourraient les amener dans
les premières lignes avant la nuit.
A 8h30, les 1er et 2ème bataillon arrivèrent
dans leur première ligne sans difficulté. Le 3ème bataillon arriva en retard,
victime de tir "ami" de la part de l'artillerie. Il passa
immédiatement à l'attaque. Le Lt. Col. Kaiser donna l'ordre à
Le 3ème bataillon après
avoir prit son premier objectif dut attendre l’arrivé du 551st PIB sur sa gauche. Mais l’unité rencontrait des
difficultés pour y parvenir. Une compagnie du 508th PIR prit sa place. Cette compagnie accompagna les compagnies
G et H jusqu’à la ligne de
Dans
le secteur du 1er bataillon,
Le
lendemain, le 2ème bataillon reprit son avance à 8h30. Après avoir
brisé la ligne de défense Allemande, il prit Noire-Fontaine. A ce moment, il fut prit sous le feu de l’artillerie
ennemie. Deux chars et deux chasseurs de chars qui l’accompagnaient fut
détruits. Malgré tout, le bataillon persista et atteignit la ligne de
Cette nuit là, l’ensemble des paras sur le
front s’en souviennent encore. S’étend débarrasser de leurs affaires, ils
n’avaient rien pour affronter le froid. Ni capote, ni sac de couchage. Les
moyens de transport servirent pour l’évacuation des blessés, l’apport des
munitions et de l’eau.
Le 4 janvier, malgré les
difficultés, les 3 bataillons repartirent à l'assaut. Le 1er bataillon
atteignit la ligne de
Le 2ème bataillon eu les combats les plus
durs, mais à 12h30, il avait atteint un point où il contrôlait le terrain
dominant entourant Abrefontaine. Il y resta jusqu'à ce que le 325th
GIR arrive pour le relever.
Le 5 janvier fut encore
une journée très froide. Il avait neigé pendant
Le 505th PIR reçut l'ordre de
maintenir la pression sur les Allemands pour les empêcher de se retrancher. Le
2ème bataillon prit Abrefontaine sans grande difficulté, les Allemands
ayant évacués
Le 7 janvier à 6h30, le 505th
s'élança vers sa dernière PHASE sur
Le bataillon allait quand même subir une
grave perte. Son commandant, le Col. Vandervoort fut atteint par un
éclat de mortier. Cette blessure mis fin à sa carrière militaire. Le Maj.
Carpenter repris le commandement.
Le 8 janvier, le 3ème
bataillon améliora ses positions dominant
Le 1er établi des barrages sur
Le 9, le 2ème bataillon traversa les lignes
du 1er pour occuper Rencheux. Le 1er bataillon arriva dans la même
localité suivi du 3ème.
La nuit du 10 au 11 janvier, le 505th
fut relevé par des unités de la 75th Infantry Division. Le régiment fut
mené à Theux, en Belgique près de Spa. Il fut placé en
réserve du XVIII Airborne Corps. Le régiment qui quitta Rencheux
n'était plus que l'ombre de lui même. Près de a moitié des effectifs manquait.
Mais ce séjour, agréable à Theux prit
fin le 26 janvier. Le régiment gagna Born en Belgique
par camion puis à pied jusque Montenau.
La mission de la division
consistait à avancer au nord-est, à partir de
A 6h00, le 28 janvier l'attaque démarra. A
22h00, le 505th PIR fit mouvement derrière le 325th GIR à Meyrode.
Tous le régiment dut avancer par des chemins créer avec des bulldozer à
travers les bois. Il n'y avait pas de route! Le déplacement fut par conséquent
très lent. Il fallut 4 jours pour atteindre la route traversant Losheimergraben,
ce qui normalement n'aurait pas prit un jour à la division contre une
résistance aussi faible!
Le 30 janvier, le 505th PIR démarra
réellement sont attaques, il progressa de
Le 31, le 1er bataillon du 505th PIR
reçut pour mission de prendre Losheimergraben et la route principale
passant par le village et allant du nord vers le sud. Depuis le chemin de fer,
endroit de départ de l'attaque, il y avait
Ses objectifs atteint, les paras pensèrent
qu'ils allaient être relevé et placé en repos. Mais le régiment reçut l'ordre
d'attaquer au nord-est et de prendre position pour attaquer
Le lendemain, 2 février, dans un mouvement
tournant, les 1er et 2ème bataillon attaquèrent au sud-ouest avec des chars en
appui. Dans l'après-midi, la plupart des unités furent sur un terrain proche de
En fin d'après-midi, cette compagnie arriva
près d'un cours d'eau face à une zone boisé d'où partait des tirs d'armes
légère. Elle franchit la zone sans trop de difficulté et trouva de l'autre côté
des fortins géants, bien dissimulés.
Toute la région était truffée de mine et de
piège en tout genre. Le gel avait rendus la plupart inefficaces, mais malgré
tout, il en restait assez pour provoquer des dégâts parmi le régiment.
Le 3 février, l'avance continua à travers
Durant la nuit, le 505th fut remplacé
par le 508th. Elle quitta la zone pour Salmchâteau sur la Salm.
A ce moment, le régiment
était réduit à peu plus du tiers de ses effectifs de départ. Pour les paras,
ils étaient certains qu'ils allaient être renvoyé au Camp Suippes pour y
être rééquipé et réorganisé. Mais non, dès le lendemain, ils furent lancés dans
une autre mission de combat. Le 505th PIR quitta la forêt des Ardennes
pour la forêt de Huergen à
La forêt
de Huertgen offrait un paysage digne de la 1er Guerre Mondiale La fonte
de la neige n'arrangeant rien au spectacle. Le 505th PIR relevait des
éléments de la 8th ID près du village de Huertgen et Vossenack
et attendit 'arrivée d'autres unités du 82nd Airborne pour commencer sa
poussée vers la Rur.
A 10h30, le 8 février,
l'attaque débuta, l'avance du 505th fut très rapide. les Allemands n'offrants
plus de résistance. Le seul problème fut l'artillerie ennemie et surtout les
fameux "88" et les mines et autres pièges antipersonnel.
A 13h45, le 505th PIR
atteignait son premier objectif, le village de Kommersheidt. Le
lendemain, il continua jusque Schmidt qui était son objectif final.
Durant toute son avance, jamais il ne rencontra 'ennemi. Le terrain qu'il
occupait dominait la Rur.
Le régiment établis à cet
endroit des points fortifiés. Les patrouilles entre les positions des
différents bataillons furent à peu près la seule activité. Cette activité se
déroula du 10au 18 février 1945. Le 19 février, le 505th PIR fut relevé
par des unités de la 9th ID. Le régiment fut envoyé à Walheim
près d'Aix-la-Chapelle. Le 20, il se rendit à Aix-la-Chapelle
pour embarquer à bord de wagon direction le Camp Suippes.
Le Camp
Suippes fut transformé en hôpital, le régiment dut loger dans une cité de tentes.
Des remplacement commcèrent à arriver en grand nombre, la plupart des Etats-Unis
directement. D'autres le l'école de saut situé à Sissone et enfin
d'autres des 509th et 551st PIB qui furent dissous après la
bataille des Ardennes et dont les membres furent répartis parmi les
unités de la 82nd Airborne.
L'Allemagne
continuait à ce battre malgré la défaite inévitable. Il fut certain que le
505th PIR allait encore jouer un rôle dans la fin du conflit.
Il y eu quelques changement
au niveau du commandement. Peu avant d'être relevé, le régiment perdit un de
ses officiers les mieux connus, le Col. Krause qui fut renvoyé aux
Etats-Unis. Le Maj. Long le remplaça comme commandant en second du
régiment. Le Cpt. Maness, après avoir été promus Major prit la tête du
1er bataillon.
<- Capt. Maness
Le 1er
avril, les 82nd et 101st Airborne furent rattaché à la 5th US
ARMY et reçurent l'ordre de prendre position de telle sorte de fermer la
"poche de la Ruhr". Le 2avril, le 505th embarqua dans
des wagons, direction l'Allemagne pour prendre position près de Stolberg.
Ensuite, par camion, ils arrivèrent dans le voisinage de Modrath où il
releva des unités de la 86th ID et occupa un secteur le long du Rhin de
Bonn à Cologne.
Le 505th PIR reçut la
double mission de tenir le flanc de la "poche de la Ruhr" et
d'empêcher les Allemand de franchir le fleuve et de s'échapper et de passer au crible
la nombreuse population civile à la recherche de personnel militaire qui s'y
cache et de rassembler les nombreuses populations étrangères qui ont été
déplacées.
Tenir la ligne ne présentait
aucun problème. La fonte des neiges avaient gonflées le cours du Rhin. Des
postes furent installés dans des positions stratégiques. Et les canons du 456th
PFAB qui furent liés au 505th PIR pouvaient tirés sur toutes
concentrations ennemies pouvant être aperçue.
Le seul problème fut
l'artillerie Allemande qui devait avoir beaucoup de réserve parce que chaque
mouvement fut accompagné d'un solide tir de barrage.
Une
intense activité de patrouille fut aussi ordonnée. Chaque nuit, les bataillons
devaient envoyés une patrouille au delà du fleuve. Et pour y parvenir, les
paras devaient utiliser tout ce qui pouvait flotter. Inévitablement, il y eu
des accidents. Le Maj. Carpenter et le Cpt. Barnett furent parmi
les victimes. Le 2ème bataillon ayant perdus son commandant, il y eu un
remaniement au sein du commandement.
Le Lt. Col. William R
Dudley qui venait du 509th PIR prit la tête du 2ème bataillon. Le Maj.
Maness retourna au 3ème comme commandant en second tandis que le Maj.
Delong qui était revenus des Etats-Unis prit la tête du 1er.
Le 17 avril, le régiment fut
envoyé jusque dans la région de Bruhl avec comme mission de passer la
population au crible.
Voulant
occuper le Danemark avant les Russes, XVIII Airborne Corps fut attaché
aux troupes de Montgomery.
La mission était de forcer
un passage sur l'Elbe près de Blekede à environ
Le 26 avril, le 505th PIR
embarqua à nouveau à bord de wagon pour un long voyage vers le nord de
l'Allemagne. Le 29 avril, il arriva à Blekede. Les paras apprirent avec
consternation qu'ils allaient franchir le fleuve durant la même nuit. Comme le
3ème bataillon était encore en route, la tâche fut confié au 1er et au 2ème.
Aux bataillons ont attacha des escouades de démolition et des sapeurs.
La traversé fut programmé
pour 1h00 le 30 avril. Probablement aucune opération ne fut aussi bâclé mais
aucune ne se termina aussi bien. Les compagnies D et A traversèrent sans de
trop grande difficulté. Par contre pour les compagnies E et C eut plus de
difficultés.
Heureusement, de l'autre
côté, la résistance fut quasiment inexistante. La plupart des Allemands se
rendirent sans combattre.
Pendant
ce temps, le 3ème bataillon arriva et traversa à bord de "Buffalo"
britannique et à la fin de la journée, une tête de pont de
Le lendemain, le 1er mai, le
504th PIR se plaçât sur la flanc droit du 505th PIR et le 121st
IR de la 8th ID à gauche. Avant la fin de la journée, ils avaient
avancés de
Cette journée fut presque la
dernière pour le 505th PIR. Le lendemain, le 325th GIR traversa
les positions du régiment. Le 505th PIR passa le reste du temps à
filtrer la population.
Le 3 mai, le peloton de
reconnaissance de la division prenait contact avec les troupes russes.
La guerre était terminée
même si l'annonce n'en fut faite officiellement que le 8 mai 1945.
A ce moment, la plupart des
paras commencèrent à penser au retour chez soi. Toutefois, le manque de
transports disponibles fit retarder ce jour. En attendant, les paras reçurent
l'ordre de garder les milliers de prisonniers.
Le 505th PIR
s'installa près de Vielank.
Le premier contingent de
paras ayant obtenu le nombre de point nécessaire quitta le régiment pour leur
foyer. Le 2 juin, le régiment quitta l'Allemagne pour le Camp Chicago,
près de Laon, en France le 5 juin.
Après 10 jours, un nouveau
groupe de paras ayant assez de point quittèrent le régiment, le régiment partit
pour Epinal dans la province de Lorraine.
A ce moment, il fut décidé
que la 82nd Airborne servirait de troupe d'occupation à Berlin et que la
17th Airborne serait dissoute.
Pour regarnir les rangs du 505th,
il fut décidé de fusionner ce régiment avec le 507th PIR. Il y eu donc
un transfert de paras ayant assez de point pour rentrer chez eux vers le 507th
et des paras n'en ayant pas assez vers le 505th. Le 21 juin eu lieu la
cérémonie de départ. Les détenteurs de hauts points furent mutés au 507th
PIR à Rambervillers. Il y restèrent près de deux mois. Fin août, ils
gagnèrent Marseille dans le sud de la France.
Quelques jours plus tard ils
embarquèrent à bord de l'USS Mariposa. Le navire entra dans le
port de New-York au début du mois de septembre.
Le reste du 505th PIR accompagna
la division à Berlin, elle y gagna le titre de "Garde d'Honneur de
l'Amérique". Le 19 novembre, le régiment fut détachée de cette tâche et
regagna les Etats-Unis. Elle arriva dans le port de New-York le 3
janvier 1946.
Le 12 janvier, la 82nd
Airborne y compris le 505th PIR faisait partie du "Défilé de la
Victoire" sur la 5th Avenue.
Elle gagna ensuite Fort
Braggs en Caroline du Nord où, avec le régiment, elle est encore en
activité aujourd'hui.
United States :
2 Presidential Distinguished Unit Citations.
France :
La Fourragère pour l’opération en Normandie
Belgique :
La Fourragère pour les opérations dans les Ardennes.
Pays-Bas :
Ordre militaire de William pour les opérations en Hollande