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11th airborne division . |
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L'Emblème
Les Débuts
Philippines - Prison de Los Banos
Les hommes de la 11ème Airborne sont surnommés les « Angels »
<- Major Général Joseph M. Swing
La 11th Airborne fut
activée au
Camp Mackall en Caroline
du Nord le 25 février 1943 sous les ordres du Major
Général Joseph M. Swing.
La
division fut constituée essentiellement de vétéran venant de régiment de
planeurs et de paras.
Juste
après son activation, la division commença un entraînement intensif pour
obtenir le personnel qualifié soit en saut soit en descente en planeur au détriment
de l’entraînement au sol.
C’est
tout nouveau membre était prêt un an à peine après à combattre outre-mer.
D’abord
basé au Camp Mackall, les « Anges »
furent envoyés au Camp Polk pour 4 semaines d’entraînement de combat de jungle dans
les marais inondés de Louisiane.
En
avril 44, les « anges » furent envoyés à 50km à l’est de San-Fransisco
en Californie au Camp Stoneman. Là ils passèrent 6 jours au camp avant
d’embarquer direction la Nouvelle Guinée.
Durant ces 6 jours, l’alimentation fut excellente avec beaucoup de
divertissement pour les soldats, cela avait quelque chose d’inquiétant, comme
une dinde que l’on gave avant de l’envoyer à l’abattoir. Ils apprirent
aussi les techniques en cas d’attaque sur le bateau et la nécessité
d’abandonner le navire en cas de gros problème.
Le
30 avril, ils embarquèrent à bord de transport de troupe notamment l’USS
Pike pour un voyage de 28 jours direction la Nouvelle-Guinée
dans le sud du Pacifique. Les conditions de voyage ne furent pas drôles, le
lait et les légumes frais se sont épuisés en 2 jours. Le menu du reste du
voyage sera fait de sandwichs, de pomme de terre déshydratées, d’œufs en
poudre et de hot-dogs.
Le
matin, ils participèrent à des exercices de sauvetage et l’après-midi, à
des exercices gymnastiques pour rester souple. Des matches de boxes étaient
aussi organisés.
Le 28 mai 1944, ils arrivent en Nouvelle Guinée. La 11ème
fut placée comme unité de réserve pour l’opération « Hollandia » Bien que placé en alerte, elle ne combattit pas.
En juillet 1944, les forces japonaises étaient découpés et isolés en Nouvelle
Guinée. A la place, la 11ème
reçut une formation pour apprendre les méthodes de combat en jungle ainsi que
dans les montagnes de Nouvelle-Guinée
avec aussi plusieurs sauts. De juin à septembre 1944, la 11ème
s’habitua ainsi aux conditions de la jungle, et à la prise quotidienne de médicament
contre la malaria.
Ils établirent
leur camp à Buna-Dobodura, une piste
d’atterrissage déserté par l’Air
Corps airfield.
Le moral de la division était au beau fixe, amélioré
par le fait que le général a employé les fonds de la division pour acheter
une machine et un mélange pour faire de la crème glacée. La raison en était
que la moyenne d’âge des hommes était de 19ans et donc, il privilégia la
glace à la bière.
La
11ème division sera la
seule unité à avoir de la crème glacée à son menu. Ironiquement, ces jeunes
garçons allaient aussi connaître les plus durs des combats. Connaissant les
conditions extrêmes de combat, le général forma une unité spéciale, connu
comme « unité fantôme », préparer à être employé partout, à
n’importe quel moment, dans n’importe quel situation selon les besoins.
Cette unité, secrète, reçut un entraînement spécial. Elle fut composée de
volontaire venant des 511th, 187th
et 188th Régiments.
Enfin,
le 11 novembre, embarque vers leur objectif.
Retour
Philippines
- île de Leyte – 29 novembre au 5 décembre 1944
– Opération Tabletop
Le 3 octobre 1944, le général
McArthur approuva le plan visant la libération des Philippines.
Le 18 novembre 1944, la 11th Airborne
débarque sur les plages de Leyte. Après
avoir reçut tout leurs équipement, elle est envoyée à l’intérieur des
terres pour prendre la relève de la 7ème
Division d’Infanterie avec pour mission de traquer et détruire l’ennemi
dans se secteur et d’ouvrir un passage de Burauen
à Ormoc. Le « secteur »
se compose de foret profonde et de montagne et étendu entre Cariaga au nord et Cabalian
et Sogod au sud.
Le
511th PIR fut la première unité
engagée dans les combats. Mais quelques jours plus tard, la totalité de la
division se retrouva à combattre dans toute la partie méridionale de Leyte contre un ennemi tenace, sur un terrain inhospitalier, envahit
de myriade d’insecte et les jambe enfoncé dans la boue jusqu’au genoux. Le Général
Swing installa son QG au centre de trois terrains d’aviation et à 16km
des plages de Bito. Ces terrains
d’aviation (San Pablo, Buri et Bayug) servirent à faire décoller les Cub (L-4 et L-5) servant à
diriger les tirs de l’artillerie. Ils servirent aussi à dégager des blessés.
Les conditions de combat étaient terribles ! Les vêtements trempé par
les fortes pluies, les nuits très froides. L’absence d’approvisionnement régulier
en nourritures, médicaments et munitions.
Le
2 décembre 1944, la Compagnie C du 187th
GIR sous les ordres du Lieutenant
Charles « POP » Olsen reçut l’ordre de retourner au terrain
de San Pablo. Là-bas, le Lieutenant
George Pearson lui indiqua que le Général
Swing voulait les faire parachuté à
Manarawat, en tête du régiment. Le reste arrivant par la jungle. Avec eux
partait le Lieutenant Chester Kozlowski
qui fut transféré du 503rd RCT et
qui a déjà sauté sur Noemfoor.
Puisqu’il n’y avait pas d’appareil de transport, Kozlowski
du apprendre à sauter d’un petit appareil « Cub ». Fort de ses
connaissances, il l’apprit à toute la compagnie C. L’après-midi, 6
appareils décolèrent pour un vol de 15 minutes direction Manarawat. 24 paras sautèrent et atterrirent sans encombre. Il
fallut 6 voyages pour que toute la compagnie se trouve rassemblée. Ce fut le
premier saut de combat au départ d’un petit appareil. Cette technique sera
souvent utilisée par les officiers pour rejoindre un point haut sans devoir
faire toute la route au travers de la jungle.
Mais
le peloton, légèrement armé, eu besoin très rapidement de soutient
d’artillerie ! Malheureusement, les obusiers du régiment étaient trop
loin pour intervenir. Une seule solution, parachuté le 457th PFAB. Mais les « Cub » étaient bien trop petit
pour caser les obusiers de 75. De plus, leurs poids empêchaient leurs
transports à dos d’hommes ou d’animaux. Le 3 décembre 1944, Grâce à la débrouillardise
d’hommes du 11th, on trouva un C-47
et en une journée, ils eurent un C-47, des parachutes et des containers.
L’appareil fit 12 voyages pour larguer une batterie. Elle resta à cette
position pendant un mois devenant un atout majeur dans les combats contre les
Japonais.
Le
6 décembre 1944, les forces japonaises commandées par le Général Yamashita lancèrent une attaque avec pour objectif la
prise des terrains d’aviation. Avant leurs sauts des avions mitraillèrent les
pistes détruisant des « Cub » et mettant le feu à des tantes, des
munitions et des pompes. La plupart de ses forces étant dans les collines de
Leyte, le Général Swing regroupa
une force composé des 674th GFAB et 127th
AEB et divers troupes de soutiens. Il fallut une semaine pour éliminer
toute résistance dans le secteur.
Dans
les montagnes, les combats furent acharnés et violent, souvent au corps à
corps. Les japonais ayant très bien camouflé leur abris pour qu’un GI ne
puisse pas les voire même à 1 mètre de distance. Certain utilisait la
technique de l’attaque suicide en se faisant sauter avec une grenade. En
raison de cela, la zone de combat fut appelée « Purple Heart Hill »
(la colline Purple Heart) en raison du nombre de perte très élevé. Après
5 semaines de combat, le 188th
accompli l’assaut finale.
Fin décembre, la 11ème fit sa jonction avec la 75th Infantry Division sur la côte occidentale de Leyte. Jusqu’au 15 janvier, elle est retournée sur les plages de Bito pour se reposer, se réorganiser et se réapprovisionner. Le 22 janvier 1945, le Général Swing reçut l’ordre N°17. Sa 11th Airborne était envoyé sur l’île de Luzon.
Philippines - île de Luzon – 31 janvier au 3 février 1945 – Opération Mike IV
Cette opération, Mike IV, a pour objectif
l’invasion de Luzon et la capture de
Manille. Le Général Swing dut envoyer un RCT (Regiment Combat Team) à un
jour-J et à une heure-H à proximité de Nasugbu
pour saisir et tenir une tête de pont. Une autre RCT serai droppé sur l’arête
de Tagaytay et devra se diriger vers
la tête de pont. Une fois les deux RCT réunis, ils devront converger vers le
nord et l’est sous la direction de la 8th
Army.
Les
187th et 188th
GIR ainsi qu’une partie du 511th
PIR et d’autres éléments de la division constituèrent le 1er
RCT, celui qui devait débarquer sur les plages. Le reste du 511th
PIR avec le 457th PFAB et un peloton du 221st
Medical Battalion firent partie du 2ème
RCT.
Le 31 janvier 1944, à 6h30, le convoi arriva sur les côtes méridionales de Luzon.
La mer calme et les cieux clair furent vite obscurcis par les tirs de l’armada
précédant le débarquement. Il fut suivi par une attaque de 18 A-20 et de 9
P-38 qui mitraillèrent le secteur. A 8h30, le Lieutenant
Colonel Ernie LaFlamme, commandant le 1er bataillon 188th GIR, débarqua le premier. Il fut suivi de près par le reste
du 188th et du 187th GIR. Ils ne rencontrèrent que très peu de résistance.
Ensuite ils combattirent au niveau de la route
17 reliant Nasugbu à Tagaytay
le 2 février. Après
4 jours de combats, ils furent bloqués au défilé d’Aga.
La 11th étant retardé par la défense
Japonaise, le saut du 511th RCT fut
reporté d’un jour. Ainsi, le 3 février 1945, à 3h00, les troupes se sont
dirigées vers leurs appareils.
Philippines - Tagaytay Ridge – 3&4 février 1945 – Opération Shoestring
En raison du manque d’appareil C47 du 317th
Troup Carrier Group du Colonel John
Lackey, l’invasion se fit en 3 vagues successives. La première vague
regroupait le 2ème bataillon et la moitié du 3ème
bataillon du 511th PIR ainsi que le commandant, le Colonel Orin Haugen. Le second apporta le reste du 511th
PIR et le 3ème, la 457th
PFAB. A 7h00, le 3 février, l’escadrille décolle accompagnée par des
P-61 Black Window et des P-38 Lightnings.
L’arête
fut une excellente DZ, présentant une zone dégagée de 3700 mètre de long sur
1900 mètre de large. Et le meilleur de tout, la guérilla locale fit le
« nettoyage » autour. Les 346 appareils accomplir leur premier saut
sans aucun problème. Par contre, les suivants n’eurent pas cette chance. Les
570 paras furent largués 7300 mètre à l’est de la DZ. A 12h10, la dernière
vague arriva, 425 paras sautèrent sur la DZ mais 1325 atterrirent à moins de
10 kilomètres ! Mais malgré cela, en 5 heures, le 511th RCT est rassemblée.
A
13h00, le 188th GIR fit sa jonction
avec le 511th RCT et le groupe commença
à attaquer au sud de Manille. Il y
avait vraisemblablement une course entre le Lieutenant Général Eichelberger et le Lieutenant Général Krueger pour le premier qui atteindrait Manille.
Un peu avant l’après midi, 17 camion de 2.5tonne arrivèrent au 511th
PIR pour les transporter au nord. En tête de ce convoi, le Lieutenant
George Skua avec un peloton de reconnaissance monté sur Jeep part pour évaluer
la résistance ennemie.
A
23h00, il signale par radio qu’il a voyagé 25km vers Manille
sans rencontrer aucune résistance. A 4h00, le 4 février, il signale la route
libre jusqu’ Imus, là, les Japonais
ont détruit un pont et établit une ligne de défense.
Le
Colonel Haugen donna l’ordre au Lieutenant
Colonel Frank Holcombe du 2ème Bataillon du 511th
PIR de se déplacer le long de la route
17 jusque Bacoor. Holocombe envoya la Compagnie D du Capitaine Steve Cavanaugh jusque Imus. A ce moment, la bataille pour Manille pouvait commencer.
Pendant
ce temps, à 8h15, le 4 février 1944, les camions furent de retour à Imus
et embarquèrent le 3ème Bataillon du Lieutenant
Colonel Ed Lahti via la route 17.
Pendant ce temps, le 1er bataillon du Lieutenant
Colonel Henry Burgess marcha sur Paranaque.
Le 4 février à minuit, le 511th PIR
avait avancé jusqu’au pont du fleuve de Paranaque
sur la frontière méridional de Manille.
Au nord, le 187 et 188th
GIR livraient de terrible combat. Le 11 février 1945, durant les combats,
le Colonel Orin D. Heugen qui
commandait le régiment, mourut de ses blessures. Il fut remplacé par le
commandant du 3ème bataillon, le Lieutenant
Colonel Edouard Lahti qui resta à ce poste jusqu’en août 1947.
Avant
sa libération, la ville de Manille et sa population souffrait des destructions et des sévices
infligés par les japonais. Avant sa libération, Manille comptait 800.000 âmes. Les japonais avait déjà détruit
une grande partie de la ville et transformé certaine maisons ou bâtiments en
blokhaus. Pendant l’avance des Américains, des Philippins essayèrent de
sauver la ville. Les Japonais exercèrent des représailles contre les civils
tuant hommes, femmes et enfants.
La
11th Airborne fit face à 12.500
marins Japonais qui avaient fortifier le sud de Manille,
la ligne Genko.
Le
6 février 1945, le 511th PIR donna
l’assaut dans la banlieue méridionale de Manille.
Le
7 février 1945, le 188th
attaqua dans le secteur de la ligne
Genko pendant que le 511th
combattait de rue en rue pour déloger les japonais des maisons.
Malgré
tous les efforts, la situation ne changea pas sur la ligne. Le 11 février 1945,
les 187th et 188th
passèrent à l’attaque conjointement. Les combats furent très violents,
souvent au corps à corps. Au soir, la 187th
et 188th avaient dégagé la plupart
des positions, prochain objectif est le Fort
McKinley. L’attaque débutât le 17 février et concerna tout le 188th,
le 2ème bataillon du 187 et le 511th PIR. Ils devaient se réunir à la porte « Caribon »
du Fort McKinley.
Malheureusement,
personne ne savait alors que les « jardins » entourant le château
était truffé de mine et de grenades sous-marines. Les marins Japonais firent
sauter les charges à l’approche des paras ce qui causa énormément de mort
et de blessés. Mais malgré ça, le 1er bataillon du 188th pénétra dans le fort et rejoint
le 511th PIR. Les restes de
l’ennemi prirent la fuite vers l’est. Malgré ces exploits, toute résistance
à Manille ne cessa que début mars.
D’ici là, la 11ème division occupa la ville, un des deux objectifs qui lui fut assignés par McArthur. Le deuxième objectif fut la libération d’un camp de prisonnier guerre à Los Banos.
Philippines - Prison Los Banos – 23 février 1945 – Opération de sauvetage
Depuis le début de la campagne des Philippine, c’est une priorité pour le général McArthur, de faire libérer les civils et les soldats tenu dans un
camp. Ce camp regroupait plus de 2000 personnes de toute nationalité et de tous
âges qui furent capturés pendant l’invasion Japonaise. Cette libération
impliquait l’envoie de la 11th Airborne,
65km à l’arrière des lignes ennemies. De plus, le camp était à 90minutes
de la zone de largage. Enfin, il est tenu par 9000 hommes de la 8ème Division Japonaise plus connue sous le nom de
« Division du Tigre ».
Pour
avoir un plan et une vue d’ensemble du secteur, le Sergent
John Fulton du 511th Signal Cie.
Se porta volontaire pour rejoindre les guérilleros Philippins dans le secteur.
Pendant quelques semaines, il vécu avec eux et transmis les informations au QG
de la 11ème. Il prit également
contact avec des jeunes hommes qui sortaient la nuit du camp pour trouver de la
nourriture.
Ainsi,
un plan fut conçu pour prendre les gardes par surprise, sont succès dépendant
de leurs routines. Il fut développé en 4 phases :
Phase
1 : Un peloton
de reconnaissance sous les ordres du Lieutenant George Skua accompagné de 20 guérilleros Philippins
traverse le lac Laguna deux nuits
avant le début de l’opération. Ils sont chargés de marquer la DZ et de
neutraliser les gardes dans les périmètres du camp.
Phase
2 : La
Compagnie B, le 1er bataillon du 511th PIR mené par le Lieutenant
John Ringler, avec l’appui d’un peloton de mitrailleuse du Lieutenant
Walter Hettinger est parachuté dans une petite zone à côté du camp et
neutraliserait les gardes dans le camp et rassembleraient les internés.
Phase
3 : Les véhicules
amphibies du 1er Bataillon démarre à 4h00, traverse le lac Laguna
et arrive via les pistes au camp. Arrivé programmé pour 7h00.
Ensuite,
après avoir embarqué les rescapés, doivent se diriger vers le village de Mamatid.
Phase
4 : Cette
phase fais entrer en scène le 188th GIR
(sans son 2ème bataillon) et la compagnie C du 673th Tank Destroyer Battalion ainsi que des éléments des 472nd
et 675th PFAB. Ils ont pour mission d’engager les combats avec la 8ème
Division Japonaise pour créer une diversion et permettre le sauvetage.
Sous
le couvert de l’obscurité, le 21 février 1945, le Lieutenant
Skua et son peloton traversèrent le lac Laguna dans trois embarcations. Une
fois de l’autre côté, ils rencontrèrent d’autres guérilleros et quelques
évadés du camp. Dans la nuit du 22, ils firent mouvement vers la DZ par différent
chemin pour éviter que l’ennemi ne les suive à la trace.
A
4h00, le 23 février, le 1er bataillon du 511th
PIR (moins la Compagnie B) embarqua dans 54 Amtracs. Ils traversèrent le lac Laguna sans alerter l’ennemi. Puis se dirigèrent vers le
camp.
La
Compagnie B du 511th PIR avec un
peloton de mitrailleuse légère passa la nuit au Camp Nichoals, attendant le moment du décollage. Ils grimpèrent
dans 9 C-47 appartenant au 75th Troop
Carrier Squadron sous les ordres du Major
Don Anderson.
Le
vol fut très court et sans aucun problème (ni appareil ennemi, ni défense aérienne)
et ils arrivèrent à destination à 7h00. La DZ était clairement balisé par
les fumées du peloton de reconnaissance. Une fois au sol, ils rejoignirent le
peloton de reconnaissance qui avait déjà engagé les combats.
L’heure fut choisi parce qu’a cet heure là, les gardes font leurs
exercices gymnastiques et donc, ils se trouvent loin de leurs armes.
Après
quelques échanges de tirs, les gardes se rendirent. Les prisonniers, heureux
d’être libérés furent déplacé rapidement jusqu’au point de rendez-vous
avec les Amtracs. Les blessés, les femmes et les enfants furent chargés sur
les véhicules, les autres, pouvant marcher suivaient. Ils furent conduits tout
d’abord vers les plages et la tête de pont de San Antonio. Pendant leurs
voyages ils entendirent les tirs de la contre attaque Japonaise.
Les
bruits qu’ils entendaient provenaient de la « Soule Task Force ».
Cette force de diversion sous les ordres du Colonel Soul comprenait le 188th
GIR (sans son 2ème bataillon) et la compagnie C du 673th
Tank Destroyer Battalion ainsi que des éléments des 472nd
et 675th PFAB. Ils traversèrent le
fleuve San Juan. Malgré
l’opposition Japonaise près des collines de Lecheria,
ils dégagèrent un secteur et marchèrent vers Los
Banos coupant la trajectoire des « Tigres » de la 8ème
Division des réfugiés. Grâce à une hauteur, le Colonel
Soule vit la colonne de réfugié se dirigé vers la plage de Mamatid. Il donna l’ordre à ses troupes de se retirer et d’établir
une tête de pont sur les rives du San
Juan. Travail accomplis.
Le
résultat de l’opération fut un énorme succès ! Et non pas par le
nombre d’ennemis tués ou le terrain conquis, mais par le nombre de prisonnier
libéré sans égratignures. Il y eu des pertes dans les rangs de la 11ème
mais beaucoup moins que prévus compte tenu de la dangerosité de la mission.
Le
déploiement rapide des paras fut un facteur décisif quant à la victoire.
Le
générale McArthur, pour remercier
la 11th fit parvenir ce message : « Nothing
could be more satisfying to a soldier’s heart than this rescue. I
am deeply grateful. God was certainly with us this day. »
Philippines - Aparri – 23 juin 1945 – Opération Gypsy
En 1945, les Forces Alliés repoussèrent de toute part l’invasion Japonaise.
A Luzon, la poussée implacable au
nord forçait le Général Yamashita
à concentrer les 150.000 hommes de sa 14ème
armée japonaise en trois positions de défense dans le nord. À ce jour, il
s'est rendu compte que la guerre était perdue et que tout ce qu'il pouvait
faire c’est de retarder le progrès allié aussi longtemps que possible dans
l'espoir d’un miracle. Pour lui répondre, la 6th Army sous les ordres du Général
Krueger avait engagé 4 divisions d’infanterie, un groupe de blindé, une
force de guérilleros et une RCT séparé du reste du groupe. Ainsi, à la mi
juin 1945, le Général Krueger
estima que si la 37ème
Division pouvait continuer au nord de poussée vers la vallée de Cagayan et l'extension Aparri,
il pouvait mettre un terme à la campagne de Luzon.
Le
17 juin, la 37th entama donc sa
progression via la route n°5 vers la
vallée de Cagayan. Mais deux jours
plus tard, elles étaient bloquées par la résistance Japonaise. Et des combats
sanglants débutèrent.
Le
21 juin 1945, le Général Krueger
donna l’ordre au Générale Swing
de déployer une RCT près d’Aparri,
au nord de la 37th Infantry Division.
L’objectif était de rejoindre la 37ème
et isolé la vallée de Cagayan et la
partie nord de Luzon, le seul secteur
toujours infesté d’ennemis aguerris.
La
date pour le saut est fixée au 25 juin 1945 mais pour des raisons de rapidité,
elle fut avancée au 23 juin. La mission fut assignée au 511th RCT sous les ordres du Lieutenant
Colonel Henry Burgess. La Task Force comprenait, le 1er bataillon
et les compagnies G et I du 511th PIR,
la Batterie C du 457th PFAB, d’un
peloton de la compagnie C du 127th AEB,
le 2ème peloton du 221st
Medical Company, une équipe du 511th
Signal Company, un détachement de traducteur et la 11th Parachute Maintenance Company soit un total de 1030 hommes.
Le
21 juin, les Pathfinders avec des éléments de la guérilla Philippine sous les
ordres du Colonel Volckmann. Ils
traversèrent la rivière Cagayan fans
la nuit du 22 juin pour allez marquer la DZ à Camalaniugan.
Pendant
ce temps, les préparatifs étaient en cours sur le terrain d’aviation de Lipa.
Les appareils qui vont les transporter font partie du 317th
Troop Carrier Group. Il y a 54 C-47, 13 C-46 et utilisé pour la première
fois sur le théâtre du Pacifique, des planeurs, 6 CG-4A et 1 CG-13 plus grand.
Ils commencèrent à embarquer le 23 juin à 4h30 et décollèrent à 6h00.
L’armada se dirigea d’abord au nord de Lipa
vers le point de contrôle de Santa Lucia
sur la côte occidental de Luzon
ensuite, direction la DZ de Camalaniugan.
Avant le grand saut, d’autres appareils larguaient des bombes fumigènes pour
faire écran de fumée à l’est et au sud.
Le
23 juin, à 9h00 précise, les Pathfinders placèrent les fumigènes pour
signaler la DZ. Et les premiers paras sautèrent. A cause du vent et du terrain
rocailleux, il y eu 70 blessés lors de l’atterrissage, ce qui représente 7%
de la force d’attaque. Une fois le RCT rassemblée, il se dirigea vers la
37ème par la route 5 et le fleuve Cagayan.
Militairement, il n’ y eu que de très rare combat, la résistance japonaise
étant très faible. Les Blockhaus Japonais furent dégagés aux lance-flammes.
Par contre, la chaleur et l’humidité ne facilitaient pas la longue marche des
paras.
Le
26 juin, la pointe de la 511th RCT
fit contact avec les premiers éléments de la 37ème près du fleuve Paret
à 56km au sud de la DZ. Les jours suivant, le 511th RCT fut rapatrié à Lipa
où ils sont restés cantonnés. La 11th
Airborne absorba d’autres éléments indépendants.
Les
prochaines opérations devaient visées le Japon. A cet effet, la 11th
Airborne fut remaniée, les 188th
et 674th devenant des régiments de parachutistes et les régiments de
planeurs passant à trois bataillons. Ils se préparèrent pour l’opération
3Olympique » l’invasion des îles Japonaises
Puis,
la décision d’employer la bombe A sur le Japon allait changer le cours de
l’histoire.
Il
fut estimé que, en cas d’invasion du Japon, et connaissant la résistance acharné des soldats Japonais,
les Etats-Unis perdraient, approximativement, un million d’hommes.
Il fut malgré tout deux bombes atomiques pour mettre le Japon à genoux. La 11ème ne combattra plus.
La 11th
Airborne fut choisi par le Générale
McArthur pour mener les forces alliées à occuper le
Japon. Cet honneur vient des longs combats que menèrent la 11ème dans les Philippines.
De
plus, le général se sentait beaucoup plus en sécurité avec la présence de
la 11ème autour de lui.
Onc, le 10 août 1945, la division part
pour Okinawa.
Le
premier des régiments à débarquer sur le sol japonais fut le 188th
avec 1096 hommes.
Ils
furent suivis par le 187th et 1257
hommes et le 511th avec 1165 hommes.
Il n’y eu aucune résistance, la population suivant l’exemple de la conduite
de leur vénéré Empereur.
Le
30 août 1945, elle débarque à Atsugi Airdrome près de Tokyo
et occupe un secteur autour de Yokohama.
Elle y resta jusqu’à la mi-septembre 45 date à laquelle elle fut envoyée
dans le nord du Japon pour assurer
l’occupation d’Akita, de Yamagata,
de Miyagi et d’Iwate.
Plus
tard, elle occupa Amori, Hokkaido,
Fukushima, presque la moitié de l’île d’Honshu et toute l’île d’ Hokkaido.
A
la stupéfaction de la 11th,
l’occupation du Japon se révéla
tout à fait paisible.
En
janvier 1948, le Générale Swing
laisse sa place aux commandes de la 11th Airborne au Major
General William Miley. Swing prit
la tête de la 8th Army.
L’occupation
du Japon dura jusqu’en 1949. A ce moment, la 11th Airborne fut relevé et
renvoyée chez elle, au Camp Campbell
dans le Kentucky.
Il
fallut 7 années au Japon pour devenir
une démocratie.